Ian Monk, oulipien dans la forme

Par |2022-01-05T10:49:27+01:00 5 janvier 2022|Catégories : Ian Monk, Rencontres|

L’Ouvroir de lit­téra­ture poten­tielle, l’Oulipo, qui regroupe des écrivains et des math­é­mati­ciens, a été créé par des poètes comme Ray­mond Que­neau et des math­é­mati­ciens comme François Le Lion­nais, fascinés par les liens entre math­é­ma­tiques et poésie.  Pour eux math­é­ma­tiques et poésie ont en com­mun les con­cepts de con­traintes et de struc­ture. Pour les oulip­i­ens, comme Ian Monk, ces con­traintes et ces struc­tures sont l’essence de ces deux mon­des. La démarche sci­en­tifique pré­side à la créa­tion, et les con­traintes formelles (ce qui est aus­si une démarche con­ceptuelle) peu­vent men­er le lan­gage vers la pos­si­ble expres­sion d’une tran­scen­dance qui dépasse totale­ment l’acte d’écrire motivé unique­ment par ce cadre formel. C’est ce qui a guidé Ian Monk dans ses recherch­es de con­traintes. Inven­teur des Non­ines (entre autre) il pour­suit égale­ment les recherch­es formelles de Que­neau pour pouss­er le lan­gage à se débar­rass­er de toute sub­jec­tiv­ité préal­able à l’acte d’écriture, cer­taine­ment pour voir si la forme peut porter une séman­tique élaborée de manière aléa­toire et expéri­men­tale. Méth­odes sci­en­tifiques donc, pour défrich­er un chemin tout aus­si sci­en­tifique, celui d’une immer­sion dans un sens jamais préétabli, jamais motivé par le désir de « vouloir dire ». Est-ce qu’alors sci­ence et poésie se rejoignent dans ce partage de méthodolo­gies, pour finale­ment devenir l’expression des con­cepts qui sous-ten­dent toute la matière, et les élé­ments à l’œuvre dans le fonc­tion­nement de ce qui est, ou bien est-ce que cette forme, ain­si com­posée grâce aux méth­odes arbi­traires et sci­en­tifiques, actu­al­isée par le lecteur, est juste un lieu où tous les pos­si­bles peu­vent être perçus, selon le des­ti­nataire. Ce qui est cer­tain c’est que le sens existe et l’enjeu serait peut-être de se deman­der si cette voie mène le lan­gage à poten­tielle dis­pari­tion dans un tout séman­tique qui la dépasserait alors pour venir ouvrir à une tran­scen­dance pos­si­ble de toutes ses accep­tions. C’est à toutes ces ques­tions que Ian Monk a accep­té de répon­dre. Nous le remercions.

Vous êtes mem­bre de l’Oulipo (ouvroir de lit­téra­ture poten­tielle) qui compte de nom­breux math­é­mati­ciens. L’oulipo n’est « pas un mou­ve­ment lit­téraire, ce n’est pas un sémi­naire sci­en­tifique, ce n’est pas de la lit­téra­ture aléa­toire » pour citer Ray­mond Que­neau, un de ses fon­da­teurs. Mais alors, qu’est-ce que c’est ?
L’Oulipo est un groupe de tra­vail, qui réu­nit des gens de dis­ci­plines dif­férentes : des écrivains, des math­é­mati­ciens, des éru­dits, des infor­mati­ciens, une plas­ti­ci­enne, un bédéiste… qui recou­vrent sou­vent deux voire plusieurs de ces matières. Ce qui nous uni­fie, c’est un intérêt dans la forme des créa­tions artis­tiques, et en ce qui con­cerne ce groupe, surtout les formes lit­téraires. Mais nous ne sommes pas un « mou­ve­ment » ou une « école » car chaque mem­bre est libre de faire comme il veut. C’est à dire, écrire sans « con­trainte » ou aspect formel s’il le souhaite. Ceci explique, je crois, en par­tie la longévité du groupe.

Lec­ture presque morale d’une élé­men­taire per­pétuelle, Ate­lier Ian Monk, Oulipo, 2015.

Qu’apportent les con­traintes qui accom­pa­g­nent l’acte de créa­tion lit­téraire qui sont issues de la démarche sci­en­tifique à la poésie ?
Sans trop vouloir met­tre les bâtons dans les roues de ce numéro de votre revue, je ne pense pas que nous avons une « démarche sci­en­tifique » à la poésie, ou à la prose. Je me demande même si une telle chose exis­tait, à quoi elle ressem­blerait. Mais on peut en même temps con­sid­ér­er que les démarch­es de créa­tion poé­tique et sci­en­tifique sont beau­coup plus sim­i­laires que l’on ne pense en général. Dans les deux cas, on a un vague sen­ti­ment, ou bien la cer­ti­tude, qu’on est sur la piste de « quelque chose », et pour arriv­er à saisir cette chose, il fau­dra trou­ver les out­ils, les tech­niques adéquats, sans savoir for­cé­ment si on va y réus­sir. Je pense donc que la dif­férence entre les deux démarch­es est beau­coup moin­dre que le grand pub­lic, et même la plu­part de prati­ciens, ne le croient. Il y a une grande par­tie d’inspiration dans la recherche sci­en­tifique, juste comme il y a sou­vent des heures passées à tra­vailler de manière dis­ci­plinée pour faire avancer un pro­jet dans l’écriture poétique.
D’où le fait que tous les sci­en­tifiques par­lent de la beauté des décou­vertes, juste comme les artistes par­lent de la beauté de leurs créa­tions. Mais pour con­clure ce point, je pense que le fait d’utiliser les « con­traintes » ou les formes préétablies lors d’un acte de créa­tion lit­téraire rend l’écrivain beau­coup plus con­scient des out­ils et de tech­niques dont il se sert, que les écrivains qui croient vivre une sorte « d’inspiration pure », alors que fatale­ment ils se ser­vent eux aus­si d’outils et de tech­niques, même s’ils pensent qu’ils sont com­plète­ment libres. Quant aux sci­en­tifiques, ils savent qu’ils ne peu­vent pas faire « n’importe quoi » et doivent respecter quelques con­traintes, ou règles de base.

Lec­ture presque morale d’une élé­men­taire per­pétuelle, Ate­lier Ian Monk, Oulipo.

Vous avez inven­té de nou­velles con­traintes d’écri­t­ure, les « mon­quines », qui sont des mots nom­brés et les que­noums, qui com­bi­nent quenines et pan­toums. Et vous avez écrit (entre autres…) avec Michèle Aubin, qui est une math­é­mati­ci­enne, Le Monde des non­ines. Pou­vez-vous nous par­ler de ce livre et de la démarche que vous y avez mise en œuvre ?
Au 12e siè­cle, un trou­ba­dour, Arnaut Daniel, inven­ta une forme poé­tique, la sex­tine, qui con­siste en six stro­phes de six vers (plus un tor­na­da de 3 vers à la fin qui ne nous con­cern­era pas ici) dont les mots en fin de vers, au lieu de rimer, restent les mêmes mais sont repar­tis à chaque fois d’une manière dif­férente, pour que chaque mot se trou­ve dans chaque posi­tion une et une seule fois, et une sep­tième stro­phe, util­isant la même per­mu­ta­tion d’ordre 6 redonnerait l’ordre ini­tiale. Et il y a une répéti­tion du dernier mot du dernier vers en pre­mière posi­tion de la stro­phe suiv­ante. La per­mu­ta­tion est la suiv­ante : 123456, 615243, 364125, 532614, 451362, 2465431. Le dernier mot en fin de vers donc devient le pre­mier de la stro­phe suiv­ante, le pre­mier le deux­ième, et ain­si de suite. Cette forme a été util­isée de temps en temps durant l’histoire de la poésie occi­den­tale, mais c’est Ray­mond Que­neau de l’Oulipo qui s’est demandé « pourquoi tou­jours 6 ? pourquoi pas 3 ou 4 ou 5 et cetera ? ». Il s’est vite ren­du compte que la per­mu­ta­tion en ques­tion ne marche pas pour tous le nom­bres, et sou­vent on retombe sur la sit­u­a­tion ini­tiale trop vite, à la énième stro­phe et pas la énième plus une. Tel est le cas par exem­ple pour le nom­bre 4, dont la per­mu­ta­tion « à la sex­tine » donne 1234, 4132, 2431, 1234. Non seule­ment on retombe sur la sit­u­a­tion ini­tiale dès la 4e stro­phe, mais le mot en posi­tion 3 ne change jamais de place. Il est donc tombé sur une nou­velle suite de nom­bres, les « nom­bres de Que­neau » (1,2,3,5,6,9,11,14…), ayant leurs pro­pres propriétés.
Par la suite, Jacques Roubaud a trou­vé un sys­tème qui sat­is­fait deux des con­di­tions de la sex­tine, mais pas la prox­im­ité de la répéti­tion des derniers et des pre­miers vers. Puis, lors d’une con­ver­sa­tion avec Frédéric Forte, on s’est demandé com­ment on peut prédire après com­bi­en de ter­mes un « non-nom­bre de Que­neau » retombe sur sa sit­u­a­tion ini­tiale : c’est donc 3 pour le nom­bre 4, mais 4 pour les nom­bres 7 et 8, mais com­ment savoir pour les autres, sans faire la démon­stra­tion à la main, ce qui devient vite rébar­batif pour les nom­bres plus élevés. Et puis, je me suis dit, pourquoi ne pas utilis­er « ce qui ne marche pas » en tant qu’élément à exploiter au lieu de chercher à l’éviter. Par exem­ple dans le cas de 4, le vers 3 pour­rait être un refrain ? Sans ren­tr­er trop dans les détails ici, j’ai demandé à Michèle Audin de m’aider, et le livre est né de cette façon, avec Michèle four­nissant les élé­ments math­é­ma­tiques et moi (la plu­part) des poèmes qui en découlaient. (La ver­sion inté­grale du livre reste con­sultable sur le site de l’Oulipo : https://www.oulipo.net/fr/le-monde-des-nonines).
Le fait d’imposer au lan­gage une actu­al­i­sa­tion motivée de manière sci­en­tifique donc en quelque sorte arbi­traire, active dou­ble­ment la nature du lan­gage poé­tique. Les com­bi­na­toires mis­es en œuvre habituelle­ment grâce au poème, c’est-à-dire le fait que le poème place le lan­gage hors des cadres référen­tiels pro­to­co­laires et active sa fonc­tion autotélique, se trou­vent donc d’emblée posées comme un préal­able à l’écriture. Quel est alors l’objectif séman­tique, et y en a‑t-il un ?
Bien, en ce qui me con­cerne, le fait d’utiliser les formes, que j’appellerais plutôt « arith­mé­tiques », me donne la pos­si­bil­ité d’établir la struc­ture du ou des textes à écrire, sou­vent avant de penser au futur con­tenu « séman­tique ». Dans le cas de Plouk Town, par exem­ple, j’avais décidé d’écrire une suite de x poèmes de x2 vers de x mots, un choix qui peut sem­bler arbi­traire mais qui avait une sorte de sens numérique pour moi. Con­crète­ment, ça voulait dire com­mencer par un poème d’un mot (1 poème de 1 vers de 1 mot) et finir pro­vi­soire­ment par une série de 11 poèmes de 121 vers de 11 mots (la séquence étant bien sûr poten­tielle­ment infinie).
Ce qui m’intéresse dans ce genre de pra­tique est d’avoir alors en quelque sorte un ensem­ble de boîtes vides dans lesquelles je peux met­tre ce que je veux, la struc­ture étant « vide » de sens. Ensuite, l’excitation con­siste en la recherche du con­tenu et le fait de le rem­plir comme il faut l’espace disponible à chaque fois. Je ne sais pas si ceci est une réponse à votre ques­tion, mais c’est une tentative…

Avant de naître, Ian Monk lu par Jacques Bon­naf­fé, juil­let 2020.

Serait-ce un moyen d’atteindre, grâce à la dis­tance que ces con­traintes étab­lis­sent, un point où le lan­gage comme celui des math­é­ma­tiques serait débar­rassé de toute sub­jec­tiv­ité et pour­rait alors énon­cer des con­cepts purs, comme peut le faire le lan­gage scientifique ?
Non, je ne pense pas que la poésie soit capa­ble de décrire des con­cepts purs. Au moins, pas le genre de poésie qui m’intéressait à lire ou à écrire !

IAN MONK – PQR (POÈMES QUOTIDIENS RENNAIS). Lec­ture par l’auteur. Ren­con­tre ani­mée par Alain Nico­las. Mai­son de la Poésie — Scène littéraire.

Présentation de l’auteur

Ian Monk

Ian Monk est né en 1960 près de Lon­dres, mais vit actuelle­ment à Paris.

Après des études de let­tres à la fac­ulté de Bris­tol, il entre dans le groupe de l’Oulipo en 1998, à la suite d’un tra­vail de tra­duc­tion et d’adap­ta­tion pour l’Oulipo Com­pendi­um avec Har­ry Math­ews.

Au sein du groupe, il crée de nou­velles con­traintes d’écri­t­ure. Ces poèmes ont été pub­liés par de nom­breuses revues, dont Le Jardin Ouvri­erFormes Poé­tiques Con­tem­po­rainesGrumeauxCe qui Secret, McSweeney’sDrunk­en BoatWords With­out Bor­ders… Il se pro­duit régulière­ment avec Arnaud Mir­land et leur groupe de rock The Out­siders, et il donne des lectures/performances aus­si bien en France qu’ailleurs (Lon­dres, Brux­elles, Berlin, Lux­em­bourg, Los Ange­les, New York…). Actuelle­ment, il mul­ti­plie les col­lab­o­ra­tions avec d’autres artistes, par exem­ple en par­tic­i­pant à la créa­tion d’un spec­ta­cle avec Super­le­vure Com­pag­nie et un pro­jet poésie/photographie avec l’artiste japon­aise Hanako Murakami.

Ian Monk a traduit de nom­breux auteurs, notam­ment Georges PerecRay­mond Rous­selHugo Pratt et Daniel Pennac. Il a gag­né le Prix Scott Mon­crieff pour sa tra­duc­tion de Mon­sieur Malaussène en 2004.

Il a par­ticipé occa­sion­nelle­ment à l’émis­sion de France Cul­ture Des Papous dans la tête.

Bib­li­ogra­phie 

Œuvres

  • PQR (poèmes quo­ti­di­ens ren­nais), édi­tions isabelle sauvage, 2021
  • Aujourd’hui le soleil, Les Ven­terniers, 2019
  • Vers de l’in­fi­ni, Cam­bourakis, 2017
  • ça coule et ça crache, poèmes sur les pho­tos de Hervé Van De Meule­broeke, Les Ven­terniers, 2016
  • Twin Tow­ers, poème kit en 3D, les mille univers, 2015
  • Les feuilles de yuc­ca / Leaves of the Yuc­ca,ebook bilingue, Con­tre-mur, 2015
  • , Cam­bourakis, 2014
  • 14 x 14, L’Âne qui butine, 2013
  • La Jeunesse de Mek-OuyesCam­bourakis, 2011
  • Un autre là, poème-affiche, Con­tre-mur, 2011
  • Con­trol Vari­a­tions, livret de spec­ta­cle mul­ti­mé­dia, Phil­har­mo­nia Lux­em­bourg, 2009
  • Prompts, jeu/spectacle inter­ac­t­if, Kun­stvere­in, New York, 2009
  • Plouk Town, Cam­bourakis, 2007
  • Stoned at Bourgesles mille univers, 2006
  • Writ­ings for the Oulipo, Make Now, 2005
  • N/S, (avec Frédéric Forte), Édi­tions de l’At­tente, 2004
  • His­toires par­al­lèles basique/banale(avec Lise Mar­tin), La Nuit Myr­tide, 2004
  • L’In­con­nu du Sam­bre express, TEC-CRIAC, 2004
  • Fam­i­ly Archae­ol­o­gy and Oth­er Poems, Make Now, 2004
  • Le Voy­age d’O­vide, Le Verg­er, 2002
  • Dés­es­peran­to, Plurielle, 2001

En col­lab­o­ra­tion :

  • Bat­tre les rues, dans Les Mys­tères de la cap­i­tale, (avec Olivi­er Salon), Le bec en l’air, 2013
  • Septines en Sep­taine et autres poèmes, (avec Frédéric Forte et al.), les mille univers, 2013
  • Antholo­gie de l’Oulipo, Gal­li­mard, 2009.
  • À cha­cun sa place, La Con­tre Allée, 2008
  • Pot­je vleesch, La Nuit Myr­tide, 2006
  • Poèmes accordés, Le Marais du Livre, 2002
  • Oulipo Com­pendi­um, Atlas Press, 1998

Tra­duc­tions (choix) :

  • Oulipo : Paris Math, Cassi­ni, 2017
  • Frédéric ForteMinute Operas (Operas Minute), en col­lab­o­ra­tion, Burn­ing Deck, 2014
  • Georges Perec/ Oulipo : Win­ter Jour­neys (Le Voy­age d’hiv­er & ses suites), Atlas Press, 2013
  • Jacques RoubaudMath­e­mat­ics: (Math­é­ma­tique:) Dalkey Archive, 2012
  • Hervé Le Tel­li­erA Thou­sand Pearls (for a Thou­sand Pen­nies) (Les amnésiques n’ont rien vécu d’i­nou­bli­able), Dalkey Archive, 2011
  • Hervé Le Tel­li­er : The Sex­tine Chapel(La Chapelle Sex­tine), Dalkey Archive, 2011
  • Yan­nick HaenelThe Mes­sen­ger (Jan Kars­ki), Text Pub­lish­ing Com­pa­ny, 2010
  • Ray­mond Rous­selNew Impres­sions of Africa (Nou­velles impres­sions d’Afrique), Atlas Press, 2005
  • Marie Dar­rieussecqWhite (White), Faber, 2005
  • Marie Dar­rieussecq : A Brief Stay with the Liv­ing(Bref séjour chez les vivants), Faber, 2005
  • Camille Lau­rensIn Those Arms (Dans ces bras-là), Blooms­bury, 2005
  • Daniel PennacMon­sieur Malaussène (Mon­sieur Malaussène), Harvill, 2003
  • Math­ieu RicardTrinh X. Thuan : The Quan­tum and the Lotus (L’U­nivers dans la paume de la main), Ran­dom House, 2001
  • François CaradecRay­mond Rous­sel: A Life (Ray­mond Rous­sel), Atlas, 2001
  • Daniel Pennac : Pas­sion Fruit(Aux fruits de la pas­sion), Harvill, 2000
  • Daniel Pennac : Write to Kill(La Petite Marchande de prose), Harvill, 1999
  • Daniel Pennac : The Scape­goat(Au bon­heur des ogres), Harvill, 1998
  • Daniel Pennac : The Fairy Gun­moth­er(La Fée cara­bine), Harvill, 1997
  • Hugo PrattBal­lad of the Salt Sea (La Bal­lade de la mer salée), Harvill, 1996
  • Hugo Pratt : The Celts(Les Cel­tiques), Harvill, 1996
  • Georges Perec : Three(Quel petit vélo…?Les Reve­nentes et Un cab­i­net d’a­ma­teur), Harvill, 1996

Poèmes choi­sis

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.
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