Les éditions Unicité, c’est une unité multiple… Multiples voix, multiples formes, unifiées par, autour et dans la poésie, son lieu. François Mocaer a ce souci de créer avec les auteurs un livre qui ressemble à cette rencontre entre le poète et celui à qui il confie ses mots. C’est pour cela que les livres des éditions Unicité ne se ressemblent pas, ou tout au moins pas physiquement, car pour ce qui est de la teneur des propos il y a une ligne directrice forte, c’est la qualité des textes proposés par le catalogue de l’editeur. La preuve ici, à travers ce tout petit aperçu de ce qui fait des éditions Unicité une entité unique.
∗∗∗
Christine Guinard, Autour de B.
Autour de B., septième opus de Christine Guinard, apparaît comme une suite logique aux élans de sa poésie tout entière façonnée de lyrisme. Ce titre mystérieux, car qui est/qu’est-ce que B., interpelle. Les photos de France Dubois, qui ponctuent le recueil, et dont une figure sur la couverture, montrent des arbres en fleurs.
B., une époque, un lieu ? Le poème liminaire répond. Suggère. Ouvre la voie à une interprétation. “B.” serait une ville, un lieu, et “autour” hors de toute topographie. Il s’agit du travail de la mémoire, d’une spatialité organisée en suivant le fil du travail mnésique.
Je te vois derrière la vitrine
et tu penses au temps béni
tu grimes ton cil au poumon
et je perçois ta gêne
tu es si belle tu allais partir pour l’autre côté de la terre
tu griffais la peau d’un ours et tu respirais plus haut plus loin
tu respirais le frais des autres et la pomme
du buisson attendri
tu n’avais jamais peur
tu partais dans les rues jusqu’au canal, jusqu à trouver l’eau
qui trame de part en part le texte de B.
le texte de B. qui se voit dans ses rêves et en fatale masquée
se démasque joue de la paupière et du genou fragile
sans fard- on a laissé tomberet personne non personne ne peut dire
ce qu’il y avait devant, ce qui se cache derrière
rien ne se cache ni ne se perd
tout est visage ciselé des ailes au foie
travesti sous la robe et ton ventre rebondit sur la mer
rebondit sur les sables antiques à à la colonne volontaire
travesti — maquillage au printemps∗∗∗
j’aurais voulu suivre le fil cassé et marcher sur le trou béant des éclats
la mémoire emprunte les vagues et circule le long des rails
vers l’ancienne gare ou les contes affleuraient où sensuelle
elle a dit je dépose mes talons pour voir
B. c’est un peu elle, la locutrice, c’est certain, car les participes marquent le féminin. B. c’est aussi la ville. B. représente ces deux instance intimement liées, incluses l’une dans l’autre. B. et elle, entre la chair et l’espace confondus. La poète suit les traces des souvenirs incrustés dans le corps et constitutifs de l’être. La topographie fusionne avec les instants de l’enfance, confondus dans les instances brouillées des pronoms qui désignent tantôt la poète devenue femme, tantôt la petite fille sans âge demeurée dans le souvenir, tantôt la ville.
B. est également multiple, évoquant parfois la présence d’une autre femme. Qui ? La mère, l’amie, ou bien le kaléidoscope des instances de l’être qui émergent dans ce que la mémoire a conservé de souvenirs. L’emploi des pronoms, et les figures de comparaison, tout participe à ce brouillage référentiel. B. est tantôt “elle”, tantôt “la” ville, elle est tantôt elle, tantôt la, tantôt les deux confondues dans l’espace topographique qui en devenant celui de l’écriture mêle les strates temporelles et mnésiques. Le jeu avec les temps, passé ou présent, qui se mêlent, participe à cette distorsion référentielle.

Christine Guinard, Autour de B., Les éditions unicité, 2021, 69 pages, 13 €.
Le travail de la langue suit celui de la mémoire, et ce recueil pose la question de la matière du poème, de sa puissance libératoire aussi, puisqu’en délivrant les mots il ouvre la voie à des perceptions inédites et libère les images et les paroles, liées elles aussi dans la dimension fictionnelle des souvenirs. Ce recueil dit tout ceci, et dans la clausule affirme que cette liberté est motivée par l’écriture. Grandir ici dans le poème et grâce à lui est ce que fait Christine Guinard, poursuivre son ascension vers elle, B., pour s’approprier l’emploi de ce pronom occupé par des strates existentielles enfin réunies dans l’instance locutoire du sujet écrivant. Unificatrice est la poésie. Qui écrit ? C’est certainement toutes les « elle », B., référencement impossible, parce que discontinu et scindé par le souvenir, mais unifiées dans et par l’écriture. C’est ce que dit B., elle, la, Christine Guinard, la poésie.
soudain elle avait pu espérer elle aussi transformer
les courants et leur donner forme au travers du printemps
et B. qui n’en finirait plus de donner le la — B affranchie
de la régularité de métronome quoique chaotique parfois
gouvernant le rythme coutumier des échanges et des espaces
B. délivrée du tourbillon vain et de la charge sonore
contenue dans l’air évaporé de la ville
B. retenue dignement comme sur sa réserve chargée
de couver jusqu’en des jours meilleurs ses habitants mais
contemplant jour après jour la forme nouvelle revêtue par
ses composantes végétales comme décuplée et par les sons
affirmés venue de la nature partout triomphante
B se demandant comme elle ce qu’il faudrait faire
— ce qui adviendrait si toutefois quelque chose en elle trouvait
la force démesurée de perdurer sans abandonner
là effondré tout espoir de vie à venir
déjà frappée par la certitude que rien de clair ne se feraient jour
— qu’attendre de voir serait la condition de survie
d’un univers entier — comme elle percevait la voix en elle
qui n’annonçait rien de net ni même les images qui lui
revenaient déjà échappées mais qui laissaient entendre
le tintement effarant des formes nouvelles discrètement,
inlassables insatiablement venues tenter de pousser la porte
ouvrant sur un autre territoire
∗∗∗
Etienne Ruhaud, Animaux
La couverture, qui représente un animal imaginaire, et le titre, Animaux, laisse à penser qu’il s’agit ici d’un bestiaire. Oui, mais rien en lisant la table des matières on s’interroge. Trente noms d’animaux fabuleux, ou imaginaires, ou c’est la même chose, fantasmagoriques, et parsemés çà et là de quelques noms de choses, ou d’animaux, des vrais. Alors qu’en est-il ?
Des “BAIGNOIRES”, des “GRAVES”, des “DRAGONS”, des “KUBUTIS”, des “LUNES”, des “MANES”, des “SCORPIONS”, des“VAMPIRES”, des “TRUFFES”, des “DISQUES”, des “DORSES”, des “KRUGS”, des “OURANIS”… A ces substantifs inventés succèdent d’autres noms qui convoquent des éléments connus mais hors de leur usage usuel, car les disques deviennent des animaux, les lunes aussi, les truffes… sans compter les vrais animaux, peu mais bien présents, comme pour conférer un aspect de réel à l’ensemble.
Il faut attendre la lecture pour se laisser imprégner par la richesse du lexique, la précision des descriptions, et la teneur poétique de ces poèmes en prose. Chaque animal se voit consacrer quelques paragraphes relativement courts, en prose, rythmés par des alinéas.

Etienne Ruhaud, Animaux, Les éditions unicité, 2020, 49 pages, 12 €.
Etienne Ruhaud, tout comme Francis Ponge, fuit le lyrisme et toute trace de subjectivité, ou presque. Il dessine, grâce à cette prose poétique d’une grande richesse, des mondes qui deviennent réels. Mais ces description ne s’attachent pas à tracer les contours d’éléments appartenant à notre univers familier. Et c’est ce qui distingue son entreprise de celle de Francis Ponge. L’auteur applique cette même précision, quasi scientifique, et le souci de décrire minutieusement l’animal considéré, à créer une réalité tout à fait fantasmagorique. Alors, peut-être comprendre que, justement, nous ne sommes plus dans le monde d’autrefois, dans la quotidienneté pongienne, où les éléments qui composent notre univers familier sont encore identifiables et rassurants. Non. Le monde a changé nous dit Etienne Ruhaud.
Plus rien ne se ressemble. Plus rien ne peut être appréhendé comme autrefois. Notre réel a disparu. A sa place, il y a un monde où l’imaginaire peut nous permettre d’ouvrir à des représentations inédites. Plus encore, dans cette réalité fantasmagorique, incroyable, inimaginable, il y a en filigrane de la violence, des menaces, mais aussi des pistes pour déjouer les pièges, éviter les enfermements dans un quotidien qui ne tient plus, ne signifie plus rien. Les champs lexicaux de la violence, de la cruauté, émaillent les poèmes. Les Scorpions sont utilisés par “l’état” “pour éliminer les gêneurs. Opposants, marginaux et délinquants ont aussi disparu de la cité, réduits en charpie, enterrés en fosse commune, loin des regards”.
Enfin, et puisqu’il s’agit de poésie, il faut apprécier la puissance de cette prose qui fait de la précision des descriptions un chant non plus lyrique, puisque l’individu lui aussi est soumis à dislocation à notre époque, mais initiatique. Le langage trace les routes d’une évasion possible dans une autre appréhension du réel qu’il est permis d’entrevoir lorsqu’il est ainsi décrypté grâce au travail libératoire de la poésie, qui devient un outil fabuleux pour déjouer les pièges d’un imaginaire collectif qui endort notre esprit et nous enferme dans des représentations figées.
LES LUNES
Vastes méduses volantes, descendues des plateaux du
ciel.La forme est presque ronde. La surface tachée de cra-
tères, de crevasses, de varices, balafres sur une peau grise et
rugueuse, éléphantesque.Enormes ballons à moitié dégonflés, flottant par-dessus la
ville, les champs, apparus après le mois de pluie, comme
des saletés à l’horizon, un point noir, une fièvre. Fausses
planètes de charbon.
∗∗∗
Eric Dubois, Somme du réel impulsif.
Qui présente encore Éric Dubois. Sa poésie est prégnante, puissante, fabriquée d’images, de métaphores et d’ellipses. Somme du réel implosif rassemble plusieurs opus, et se termine par un entretien de l’auteur avec etienne Ruhaud.
Bien que datant d’époques différentes, ces poèmes témoignent de la poésie d’Eric Dubois. Le vers est court et parcimonieux, comme pour laisser à l’espace scriptural la possibilité de dire l’impossible, ce que tente le poème, toujours. Les trois chapitres : lyre des nuages, le silence sur la dune et assembler les rives donnent la tonalité de l’ensemble. Il s’agit de cheminement intérieur, il est question de comtemplation, mais pas à la manière des romantiques. Les épanchements lyriques ne sont jamais personnels, et le pronom utilisé est celui de la troisième personne du singulier. Le lexique est travaillé comme on sculpte dans le marbre une statue dont on voudrait qu’elle révèle le visage de l’humanité. Le poète procède par touche non pas de couleur, mais sonores, lourdes et amples malgré l’économie de mots. Comme le peintre accomplit le geste juste pour déposer le point, la ligne ou la courbe, à l’endroit exact qui fera du tableau l’essence même de la représentation, Eric Dubois dépose le mot, l’unique, pas un autre, qui viendra former un ensemble incontournable, complet, fini et ouvert à toutes les potentialités sémantiques dans le même temps.
Cette écriture évoque les paysages, l’urbanité parfois déchirante quand on est seul parmi la foule, elle rend compte des perceptions du poète, restituées à travers le prisme d’une sensibilité qui permet une traversée des évidences et des contours du réel.

Eric Dubois, Somme du réel impulsif, Les éditions unicité, Saint-Chéron, 2021, 91 pages, 13 €.
L’aube est difficile
le paysage semble platIl n’y a pas de césure
Il n’y a pas de établi
où poser le gesteIl y a cette langue de naître
une écume de la villeBanlieue d’être
Un instant qui déshabille le champ
Le compte juste de l’incertitude.
Poésie lyrique, poésie de la recherche de soi à travers le monde reçu dans un silence fertile, poésie de la solitude et de la confidence. Mais les éléments biographiques perceptibles ne sont jamais l’alibi d’un lyrisme lourd et ravageur. Le poète s’efface et laisse place à ce qui est. Il décrypte le monde, et rejoint en cela l’acception du poète qui serait le mage, le guide sur ce chemin toujours initiatique qu’est la découverte de soi-même. La confidence est discrète et la présence du poète ne se décline pas dans des pronoms personnels de première et deuxième personne, elle ne transparaît que dans les ressentis et une appréhension du monde sensible et prégnante :
Tout geste est précaire
dans l’impossibilité de comprendreToute issue et corde sensible
L’eau de la mémoire
se souvientQuand la mort regarde droit
dans les yeuxQuant au silence sur la dune
il est principe du ventRêve des étoiles accrochées
aux maisons lentesLes mouvements du monde
déplacent les épaulesChaque déferlement précise
la pensée du gesteOn n’est pas sorti de la nuit
Présentation de l’auteur
Présentation de l’auteur
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- Marilyne Bertoncini, La Noyée d’Onagawa - 6 mars 2020
- Entre les lignes entre les mots - 6 mars 2020
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- Revue Texture, encore un peu de lui : Michel Baglin - 6 septembre 2019
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