Une Ent’revue‑s avec André Chabin

Par |2022-05-14T08:34:38+02:00 3 mai 2022|Catégories : André Chabin, Rencontres|

L’u­nivers des revues est diver­si­fié, mul­ti­ple, innom­brable. Toutes portées par une ligne édi­to­ri­ale bien définie qui fait leur iden­tité, elles per­me­t­tent une dif­fu­sion de la lit­téra­ture, de l’art, appréhendés à tra­vers des prismes dif­férents, enrichissant ain­si mille facettes des thé­ma­tiques ou des sujets abor­dés.  C’est dire que leur exis­tence est néces­saire, car elles assurent une plu­ral­ité d’ap­proches qui garan­tis­sent la lib­erté fon­da­men­tale de pou­voir appréhen­der un  domaine en choi­sis­sant com­ment grâce à la diver­sité des infor­ma­tions disponibles. André Chabin a été pen­dant trente ans directeur de l’as­so­ci­a­tion Ent’re­vues, et du site du même nom, site de référence sur les revues con­tem­po­raines (www.entrevues.org). Rédac­teur en chef de La Revue des revues, coor­di­na­teur du Salon de la revue, il organ­ise et par­ticipe à de nom­breux col­lo­ques, journées de réflex­ion et autres man­i­fes­ta­tions sur les revues con­tem­po­raines. Il a accep­té de répon­dre aux ques­tions de Recours au poème. Nous l’en remer­cions vivement.

Pourquoi les revues ? Vous avez créé Ent’revues, La Revue des revues, et par­ticipé à l’élaboration du salon de la revue. Qu’est-ce qui a motivé cet intérêt et cette mobilisation ?
Per­me­t­tez-moi d’abord une petite rec­ti­fi­ca­tion : je ne suis pas le créa­teur d’Entrevues en 1986 – j’étais alors libraire – même si j’ai rejoint l’association assez pré­co­ce­ment début 1989 pour en devenir, c’est vrai, le pili­er, l’animateur, le représen­tant, à la fois « petite main » et admin­is­tra­teur. Au fond, cette pré­ci­sion factuelle importe moins que l’engagement total, l’enthousiasme, la con­vic­tion de men­er une action utile, néces­saire même, en direc­tion des revues.

La Revue des revues, pub­lié par Asso­ci­a­tion Entre­vue, 1986.

 Je crois avoir su main­tenir l’association – un com­bat per­ma­nent, par­fois usant –, c’était bien le moins mais aus­si dévelop­per des out­ils et des actions qui aujourd’hui lui don­nent fig­ure : un cat­a­logue exhaus­tif, autant que faire se peut des revues vivantes — devenu un site inter­net de référence — un salon de la revue qui s’est imposé comme un ren­dez-vous très cher à de très nom­breuses revues… Je ne vais pas faire ici l’histoire d’Entrevues : imag­inez, c’est presque 50 ans de vie qu’il faudrait embrasser !
Ten­tons en quelques mots de dire com­ment l’association a vu le jour : tout est par­ti d’un col­loque sur la sit­u­a­tion des revues en France, col­loque voulu par la Direc­tion du livre de l’époque dirigée par Jean Gat­tég­no. Col­loque qui a don­né nais­sance à un rap­port, rap­port qui por­tait lui-même en gésine la créa­tion d’Ent’revues. Quels con­stats donc nés de ce col­loque, dévelop­pés dans ce rap­port ? Les revues avaient de plus en plus de mal à se faire con­naître et recon­naître : les libraires s’en détour­naient, les bib­lio­thèques ne les accueil­laient qu’à dose homéopathique, la presse, le plus sou­vent, les igno­rait superbe­ment, les out­ils de com­mer­cial­i­sa­tion fai­saient grande­ment défaut…Bref, les revues étaient en voie d’invisibilité.
Face à cette sit­u­a­tion, la créa­tion d’Entrevues s’est voulu répa­ra­tion. Bien enten­du, cette petite machine avec ces moyens lim­ités en bras et en finance ne pou­vait pré­ten­dre col­mater toutes les brèch­es, ren­vers­er un mou­ve­ment de fond, repein­dre du sol au pla­fond de rose la gri­saille des temps. Mais enfin, il s’est agi de créer un espace d’information et de for­ma­tion pour les revues, sur les revues, un lieu de réflex­ion sur le phénomène revue, un out­il de leur promotion.
Je ne vais pas énumér­er les dizaines d’initiatives – de col­lo­ques en « nuits de la revue », de séances de for­ma­tion à des­ti­na­tion de bib­lio­thé­caires en soirées de pro­mo­tion, de col­lab­o­ra­tions avec de nom­breuses man­i­fes­ta­tions ou insti­tu­tions (Marché de la poésie, BPI, Les Revues par­lées, la Mai­son des écrivains…) à la pub­li­ca­tion d’un guide pra­tique de la revue à des­ti­na­tion des por­teurs de pro­jets en pas­sant par des années de chroniques à France-Culture. 
En somme, nous avons mul­ti­plié les points d’impact inter­dis­ant (fol espoir !) à tel ou tel de dire que les revues n’existaient pas, étaient introu­vables, n’en valaient pas la peine…Bref, j’aime à dire qu’Entrevues n’a cessé de jouer du tam-tam : débouch­er les oreilles, dessiller les yeux. Faire voir et enten­dre, partager la diver­sité, la créa­tiv­ité, le tal­ent, le mou­ve­ment per­pétuel des revues si mécon­nues, si mal aimées, quand elles n’apparaissaient pas comme des formes désuètes, enkys­tées dans une his­toire qui fut certes glo­rieuse mais qui avait fait son temps.
Pou­vez-vous égale­ment nous par­ler de La Revue des revues ?
La chute de ma précé­dente réponse con­duit naturelle­ment à votre autre ques­tion : La Revue des revues est notre bateau ami­ral sans lequel toutes nos autres actions n’auraient pas la même légitimé, le même ancrage. En effet, La Revue des revues n’a de cesse de redonner aux revues, par des études his­toriques, uni­ver­si­taires, à tout le moins éru­dites, leur place légitime de notre his­toire cul­turelle aus­si bien du point de vue de la créa­tion que de la réflexion.

Marché de la poésie, Place saint-Sulpice, 37-ème édi­tion, André Chabin inter­roge Fabi­en Drou­et pour sa revue — “21 min­utes”  et Hervé Lau­rent pour sa revue — “L’Ours blanc”. Avec égale­ment  François Ran­nou pour “Babel heureuse” et Marie de Qua­tre­barbes pour “La tête et les cornes”.

Pour­rait-on citer un grand mou­ve­ment lit­téraire, une avant-garde, une idéolo­gie, une avancée de la pen­sée qui n’auraient fait d’une ou plusieurs revues le lieu même de son élab­o­ra­tion, le creuset de sa réflex­ion, de ses batailles et de sa dis­cus­sion, voire de sa con­tes­ta­tion ? Pour ma part je n’en vois pas…Et pour­tant com­bi­en d’études his­toriques font l’impasse sur ce rôle émi­nent, car­di­nal des revues, les reléguant en note en bas de page, en brassée bib­li­ographique. Comme si leurs corps étaient trans­par­ents, comme si elles n’avaient pas été des organ­ismes vivants, avec leurs ardeurs, leurs humeurs, leurs acteurs, leur socia­bil­ité. Le tra­vail de notre revue prend cette dés­in­vol­ture à revers et entend restituer leurs traits et sil­hou­ettes aux revues, retrou­ver leur souf­fle per­du, leur res­pi­ra­tion et leur profondeur.
Mais La Revue des revues ne fait pas que ten­dre un miroir savant au passé, elle sait aus­si s’intéresser aux revues du présent : por­traits, état des lieux, notes de lec­ture sur les nou­velles venues.
Dou­ble mou­ve­ment donc : vers le passé et le présent. Inscrire ce présent dans une his­toire pres­tigieuse ; ren­dre le passé mieux présent. Faire un chaîne.
A cette join­ture : la parole d’écrivains. Désor­mais – et cela dure depuis quelques années – , chaque numéro s’ouvre sur un texte libre d’un créa­teur, invité à évo­quer son rap­port aux revues. Sont passés à la ques­tion, par­mi beau­coup d’autres, Lil­iane Giraudon, Pierre Bergounioux, Emmanuel Laugi­er, Arno Berti­na, Lucie Taïeb, Jean-Marie Gleize, Gilles Ortlieb et tout récem­ment Jean Daive. Ils nous ont con­fié l’importance que les revues ont revê­tu dans leur tra­jec­toire de lecteur, d’auteur, de créa­teur même. Témoignages sen­si­bles qui per­me­t­tent mesur­er l’empreinte lais­sée par leur com­pagnon­nage, sou­vent pré­coce et non moins durable, avec les revues. Autant de textes qui nous hon­orent et sont répons­es élé­gantes à ceux qui s’enferrent dans l’erreur de croire que la lit­téra­ture n’a plus souci ou attache­ment aux revues.
Vous avez par­ticipé à la créa­tion du salon de la revue, quelles sont les dynamiques, les enjeux et les retombées économiques pour les revues présentes ?
Le Salon est une aven­ture aus­si mer­veilleuse qu’aventureuse : bricolé avec des bouts de ficelles et de l’énergie, il est devenu une man­i­fes­ta­tion recon­nue, atten­due par des dizaines de revues, des plus petites au plus pres­tigieuses, qui trou­vent là l’occasion de ren­con­tr­er un pub­lic large et de faire partager leur tra­vail ( plus de trente ani­ma­tions par édi­tion). L’occasion aus­si de se ren­con­tr­er : les revues sont sou­vent des petites machines soli­taires, le Salon leur est un moment unique pour échang­er entre elles, se com­par­er, se pass­er des « tuyaux », par­fois d’imaginer des actions com­munes. Il y a quelque chose de joyeux, à la fois con­vivial et pro­fes­sion­nel dans ces deux jours partagés que même après plus de 30 ans d’exercice je ne m’explique pas vrai­ment : le sen­ti­ment d’une com­mu­nauté en action, un partage de valeurs fait de gra­tu­ité et de néces­sité, la juste recon­nais­sance d’un arti­sanat frag­ile et résolu…Les organ­isa­teurs sont pour peu dans cette chaude ambiance du Salon, ce sont les revues elles-mêmes qui allu­ment le feu.
Je ne saurais vous dire les retombées économiques pour cha­cune des revues si ce n’est pour elles par­fois l’occasion de ren­con­tr­er le dif­fuseur espéré, de faire affaire avec un por­tail numérique qui va les accueillir…Quant aux ventes…Le Salon est aus­si une épreuve de vérité, ça passe ou pas ! Mais après tout telle revue qui ven­dra 20 ou 30 exem­plaires, c’est loin d’être nég­lige­able à leur échelle économique, ren­tr­era dans ses frais, se prou­vera à elle-même qu’elle sait séduire. Je ne sache guère de revues qui dédaig­nent le Salon faute de ventes suff­isantes : revenir, recom­mencer, ten­ter à nouveau !
Y a‑t-il plus de revues numériques ou de revues papi­er ?  Com­bi­en de revues de poésie fran­coph­o­nes avez-vous recensé ?
Pour toutes ces ques­tions je ren­voie au site inter­net d’Entrevues qui s’efforce d’être au plus près de la vérité des chiffres : https://www.entrevues.org/revues/
Sur les près de 3 000 revues fran­coph­o­nes qu’il recense (veille et actu­al­i­sa­tion quo­ti­di­enne), c’est encore une majorité de revues papi­er qui tient la corde. Mais les sit­u­a­tions sont fort dis­parates. Du côté des sci­ences humaines, le numérique tend à l’emporter : beau­coup de revues uni­ver­si­taires se créent directe­ment sur le net épou­sant les nou­velles pra­tiques des chercheurs, obéis­sant aux nou­velles poli­tiques publiques. Mais même dans ce domaine, le papi­er fait de la résis­tance : ce n’est pas parce qu’elles ont rejoint des por­tails que les revues renon­cent à leur ver­sion imprimée. Elles n’ont aucune­ment le désir de rompre avec cet attachement…
Du côté des revues de créa­tion, il est tout aus­si périlleux de faire un diag­nos­tic : du blog à la plate­forme, tous les goûts sont dans la nature. Il me sem­ble – mais je dis ça à une revue numérique ! – que la péri­ode de la plus grande créa­tiv­ité a pâli : il y eut naguère une orig­i­nal­ité de forme des revues de créa­tion sur le net épous­tou­flante.  Sou­venir et nos­tal­gie de Chaoïd, La Page blanche, D’ici là, Synesthésie, Panoplie, Inci­dent et beau­coup d’autres d’autres dont le nom s’efface et même la trace sur le toile. Aujourd’hui le paysage s’est assa­gi même s’il est tou­jours fécond, riche et offre, en par­ti­c­uli­er à la poésie, des espaces de créa­tion et de cri­tique d’une extrême richesse.
Quel rôle jouent les revues dans la dif­fu­sion de la poésie ?
Ma réponse va être rapi­de : en 2020, le prix Nobel de lit­téra­ture était décerné à Louise Glück. Et cha­cun d’y aller de sa déplo­ration : com­ment ça, un prix Nobel au nom incon­nu en France, pas de tra­duc­tions disponibles, On a l’air fin ! C’était une fois de plus ignor­er le tra­vail pio­nnier des revues : la revue Po&sie n’avait pas atten­du ses lau­ri­ers, ni les pleurs qui les baig­naient pour la traduire et ce dès 1985 et puis en 1989.
Traduire : s’il ne restait qu’une rai­son pour faire des revues, ce serait de traduire dis­ait en sub­stance Michel Deguy. Voici déjà ce que peut faire et ne cesse de faire une revue pour la poésie : traduire et traduire encore, faire venir les langues du monde sur nos rives, être une cham­bre d’écho à la créa­tion d’ailleurs quand nul ne sait encore que cette voix loin­taine existe et nous attend…
Deux­ième élé­ment de réponse : y a‑t-il meilleur lieu pour accueil­lir les nou­velles voix que les revues ? N’est-ce pas leur mis­sion pre­mière que d’être à l’écoute de ce qui naît? Les jeunes poètes le savent bien qui atten­dent des revues d’être leurs pre­mières lec­tri­ces, leur pre­mier port d’attache, à l’initiale de leur reconnaissance.
Où aurais-je décou­vert des poètes qui aujourd’hui occu­pent une place vibrante sur la scène lit­téraire sinon dans des revues ? Où Christophe Manon, Nathalie Quin­tane, Charles Pen­nequin, Valérie Rouzeau, Jean-Michel Espi­tal­li­er, Cécile Mainar­di, Eti­enne Fau­re et bien d’autres sinon dans des revues par­fois minus­cules, sou­vent passées sous les radars ? Et pour­tant, on le voit, essen­tielles pour faire émerg­er des voix qu’on retrou­vera plus tard dans des recueils pub­liés chez des édi­teurs ayant pignon sur rue. Qui aura semé ? Qui saura récolter ?
Quel est leur avenir ?
Depuis le temps qu’on promet leur extinc­tion, c’est à croire que les revues ont inven­té le mot « résilience » : non décidé­ment elles n’ont nulle inten­tion de mourir, elles ne cessent de se débat­tre dans l’improbable. Ent’revues enreg­istre une soix­an­taine de créa­tions par an, des créa­tions sou­vent portées par des jeunes de l’âge du « tout-écran ». Décidé­ment cette forme dans sa sou­p­lesse, dans sa capac­ité à renou­vel­er ses modal­ités, à gob­er de nou­veaux ter­ri­toires a de beaux jours, mal­gré les nuits à tra­vers­er, devant elle. Elle appa­raî­tra de plus en plus pré­cieuse, vitale même à mesure que l’uniformité, la vitesse, le prêt à penser, à con­som­mer, à jeter sem­ble vouloir étouf­fer tout écart…Oui, les revues n’auront de cesse de fray­er des chemins de tra­verse, d’imaginer des sen­tiers où sen­tir, marcher, dia­loguer, muser, rêver hors le bruit du même.

André Chabin : Les revues, lumières souter­raines, Les archives du présent.

Pour pro­longer cette réflex­ion, et rejoin­dre ou retrou­ver Ent’re­vues, que nous remer­cions pour ces pro­pos : https://www.entrevues.org/surlesrevues/rever-hors-le-bruit-du-meme/

Présentation de l’auteur

André Chabin

André Chabin est directeur de l’as­so­ci­a­tion Ent’re­vues. Il organ­ise et par­ticipe à de nom­breux col­lo­ques, journées de réflex­ion et autres man­i­fes­ta­tions sur les revues con­tem­po­raines. Il est égale­ment l’or­gan­isa­teur du Salon de la revue et rédac­teur en chef de La Revue des revues . Ent’re­vues a créé le site de référence sur les revues con­tem­po­raines www.entrevues.org (France cul­ture).

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Autres lec­tures

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.
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