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L’intranquille de printemps…

Une nouvelle livraison de L’intranquille, ce numéro 16 de printemps n’en finit pas de porter cette revue encore plus loin dans la qualité à laquelle tient Françoise Favretto,  qu’elle porte avec brio et efficacité.

 

Les rubriques habituelles proposent pour ce volume des productions qui s’inscrivent comme toujours dans un dossier thématique qui est pour ce numéro 16 Blessures/métissages culturels. Nous y retrouvons des poètes tels que Julien Blaine, Jacques Demarcq, Clara Calvet ou Patricia Cros, pour ne citer qu’eux.  Les critiques, avec tojours, ne nous en plaignons pas, J.P. Bobillot, Marie Cazenave et Françoise Favretto.

L’ouverture à l’internationale consacre un nombre appréciable de pages aux poètes scandinaves. Ruth Klüger propose des traductions de L. Stroeve, de M. Wignam et de S. Paulet. Ceux-ci sont suivis de poèmes en prose d’Elke Heidenreich, de textes de Mariane Larsen et de Risten Sokki, regroupés dans un article, Du cercle polaire à la Scandinavie… Le traitement du sujet ne décevra pas ! De même les présentations et articles sont toujours plaisants, mais jamais anodins ni récréatifs…! Comme à l’accoutumée un appareil critique et biographique accompagne les auteurs et leurs productions. Le lecteur est donc guidé, discrètement mais efficacement...

 

L'Intranquille n°16, Editions de L'Agneau, Orthez, printemps 2019, 88 pages, 17 €.

Signalons enfin une toute nouvelle rubrique, Changer d'air changer d'art, qui pour la toute première de ses apparitions donne la parole à Denis Ferdinande, à l'occasion d'un entretien avec L'Intranquille. Des thématiques chères à Françoise Favretto, et qui abordent des sujets qui sous-tendent la production artistique de ce début de siècle y sont abordées.

Encore un beau numéro qu'il faut donc saluer.