Encore une très belle livrai­son que ce numéro 45 des Hommes sans Epaules, qui nous offre ce que nous pou­vons sans hési­ta­tion appel­er une antholo­gie des poètes Chiliens con­tem­po­rains. Accom­pa­g­né et guidé par un para­texte impor­tant comme à l’habitude, le lecteur est invité à décou­vrir quelques uns des noms par­mi les plus représen­tat­ifs du genre : Vicente Huido­bor, Pablo de Rokha, Pablo Neru­da, Alber­to Beaza Flo­res, Gon­za­lo Rojas, Patri­cio Sanchez Rojas et bien d’autres.

Les Hommes sans Epaules N°45, Ecouen, pre­mier semes­tre 2018, 341 p., 17 €.

Ce dossier est précédé d’une intro­duc­tion signée par Christophe Dauphin, qui dans son édi­to­r­i­al retrace le panora­ma his­torique et social qui a présidé aux pro­duc­tions pro­posées : « Let­tre du pays qui a des poètes comme la mer a des vagues ».

Les rubriques habituelles entourent ce dossier : le lecteur y décou­vri­ra tout un appareil cri­tique, « Avec la moelle des arbres » dont les auteurs ne sont autres qu’Odile Cohen-Abbas, Hen­ri Béhar, César Birène, Karel Hadek, Paul Farel­li­er et Claude Argès. Des infor­ma­tions qui recensent aus­si les événe­ments qui ont eu lieu autour de la poésie fig­urent en fin de vol­ume : un compte ren­du du 27ème salon de la revue, de la ren­con­tre avec Frédéric Tison qui a eu lieu à Saint Mandé en novem­bre 2017, et bien d’autres encore.

Enfin, ce numéro du pre­mier semes­tre 2018 nous pro­pose des textes d’Yves Namur, d’Emmanuelle Le Cam, de Gabriel Hen­ry, et d’autres poètes con­tem­po­rains de tous horizons.

Fidèle à sa ligne édi­to­ri­ale et à sa poli­tique qui est d’offrir au lecteur une plu­ral­ité d’outils afin de guider sa lec­ture sans jamais en ori­en­ter la récep­tion, ce numéro 45 des Hommes sans Epaules est dans la lignée de ceux qui l’ont précédé. Il pro­pose une rare épais­seur, non seule­ment en terme de vol­ume, annon­ci­a­teur d’un con­tenu riche et diver­si­fié, mais aus­si en terme d’analyses visant à enrichir l’appréhension d’une lit­téra­ture tou­jours don­née à décou­vrir dans la glob­al­ité des élé­ments con­textuels qui ont présidés à sa pro­duc­tion. La lib­erté de décou­vrir de nou­veaux auteurs, de nou­veaux hori­zons poé­tiques est ici encore soutenue par une con­tex­tu­al­i­sa­tion dont le lecteur saura s’emparer pour recevoir dans toutes leurs dimen­sions les pages de cette revue.

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.