Archéologie du présent : entretien avec Guillaume Métayer

Par |2025-11-06T12:42:07+01:00 6 novembre 2025|Catégories : Essais & Chroniques, Guillaume Métayer|

Guil­laume Métay­er, poète et tra­duc­teur, nour­rit son écri­t­ure d’un dia­logue con­stant avec les voix du passé et les présences qui nous accom­pa­g­nent. Amis devenus explo­rait la manière dont l’amitié, la mémoire et la lec­ture façon­nent une sen­si­bil­ité et une langue. Avec Dinosaulyre, son nou­veau livre, il pour­suit cette réflex­ion en jouant sur les temps, les rythmes, les sur­vivances, et sur ce que la poésie peut encore dire dans notre époque. Nous allons évo­quer ensem­ble ce lien entre héritage et inven­tion, entre fidél­ité et méta­mor­phose, au cœur de son tra­vail poétique.

Votre nou­veau recueil Amis devenus se com­pose de deux par­ties — Mes amis devenus (40 poèmes) et Mains néga­tives (75 poèmes) — : pou­vez-vous nous dire com­ment ce dou­ble mou­ve­ment est né ? 
Je com­mencerai par le sec­ond mou­ve­ment, « mains néga­tives », qui est une forme de réponse et de con­tin­u­a­tion de mon recueil précé­dent, Mains pos­i­tives (Rumeur libre, 2024). Il s’agit tou­jours de car­rés de prose, qui cherchent à explor­er les traces à la fois pri­maires et artis­tiques qui sont en nous, d’où la référence aux traces de mains préhis­toriques et rupestres éternisées et styl­isées par la pein­ture. Cette fois, ce sont comme les négat­ifs du pre­mier recueil (quand on trace le con­tour de la main au lieu de cou­vrir la paume de pein­ture). Ces textes sont sou­vent plus ténus, moins com­primés, par­fois plus nar­rat­ifs aus­si, occa­sion­nelle­ment plus longs. Il y est ques­tion de tous les sujets qui nous occu­pent : l’amour, l’amitié, le rêve, mais aus­si beau­coup le temps révolu, en une sorte d’ajointement con­stant entre le présent d’aujourd’hui et le passé d’hier. C’est dans ce con­texte que sont nés les por­traits du Fay­oum, si je puis dire, qui ouvrent le recueil. Ils for­ment une intro­duc­tion exotérique à une recherche plus ésotérique, plus intime encore, en sec­onde par­tie. Ce sont les vis­ages sur le tombeau.
Le titre Amis devenus évoque à la fois l’amitié et sa muta­tion : qu’est-ce qui vous intéres­sait dans ce sujet ?
Ce titre est ambigu, en effet. D’un côté il ren­voie à une nos­tal­gie à plusieurs étages, pour la chan­son de Léo Fer­ré, inspirée de la com­plainte Rute­beuf (« Que sont mes amis devenus / Que j’avais de si près tenus / Et tant aimés… »), à l’enfance où j’ai enten­du cette chan­son qui m’a fait telle­ment impres­sion, et à mes amis d’enfance et d’adolescence eux-mêmes, dont je me demande bien ce qu’ils sont devenus, pas con­crète­ment en allant sur Inter­net, mais d’une autre manière : ce qu’il en est advenu de toutes les promess­es qu’ils por­taient, des mon­des pos­si­bles dont ils étaient les indices dis­crets, les sug­ges­tions mod­estes. Et en même temps, tel quel, sans déter­mi­nant, sans ques­tion sur le « où sont » ou « que sont », l’expression « Amis devenus » ouvre sur l’avenir. Le proces­sus de remé­mora­tion les fait peut-être devenir plus amis encore qu’ils n’é­taient, les voilà « devenus amis », quand il est trop tard…

Guil­laume Métay­er, Amis devenus, La Rumeur libre, 2025, 144 pages, 18 €.

Dans ce recueil, com­ment tra­vaillez-vous le lan­gage : la poésie en prose, la sim­plic­ité, la précision ?
Je vous remer­cie de cette ques­tion car c’est pré­cisé­ment le grand prob­lème que je me suis posé : com­ment serait-il pos­si­ble de faire un poème à par­tir de ce qui devient con­tra­dic­toire dans nos sou­venirs : d’un côté, ils sont d’une inten­sité folle, ils ont été au fonde­ment d’énormément de posi­tions dans la vie, ils nous revi­en­nent, en tant que tels, à tous les coins de rue ; de l’autre, ils sont anciens, usés, et leurs traits mémorisés sont en nom­bre exces­sive­ment lim­ité… Est-il pos­si­ble de trou­ver une langue pour dire une force pre­mière dont il ne reste que des bribes ? Sou­vent, j’ai opté pour une cer­taine sim­plic­ité mais j’ai tout de même ten­té de for­malis­er le sou­venir : j’ai cher­ché un biais pour for­muler, ne pas rester terre-à-terre, essay­er de retrou­ver la part d’imaginaire que nous met­tons dans toute chose, de suiv­re sa sug­ges­tion. Cela n’a pas été facile. Sans doute n’y ai-je pas tou­jours réussi.
Vous êtes égale­ment tra­duc­teur. En quoi cette pra­tique de la tra­duc­tion influ­ence-t-elle votre écri­t­ure poé­tique dans Amis devenus ?
Un spé­cial­iste de tra­duc­tion, Charles Le Blanc je crois, a dit que la tra­duc­tion était de l’ordre de la vérité et l’écriture, elle, de celui de la lib­erté. Cela me sem­ble très juste. En même temps, j’imite la fidél­ité que j’essaye d’avoir envers un texte pour trou­ver une langue pour un sen­ti­ment, une émo­tion, et en ce sens il y a vérité et pas seule­ment lib­erté. J’ai vrai­ment l’impression qu’il s’agit de pren­dre le vent, ou une vague. Il faut trou­ver la bonne pos­ture et ensuite, vogue le texte. C’est un peu comme un rythme, un ton en musique. Une fois qu’ils sont trou­vés, les choses se déroulent naturelle­ment, aus­si bien dans la tra­duc­tion que dans l’écriture.
Vous avez aus­si écrit de la poésie pour enfants (Le Dinosaulyre suivi de L’Étymosaure). Par rap­port à une poésie qui s’adresse à des adultes, avez-vous sen­ti un autre rap­port au langage ?
Je n’essaie pas de sim­pli­fi­er à l’extrême. Je suis assez hos­tile à cette ten­dance assez répan­due chez nom­bre d’intermédiaires (édi­teurs, jour­nal­istes, pro­gram­ma­teurs, pro­fesseurs) à pren­dre les gens pour moins intel­li­gents qu’ils ne sont. Mes poèmes en prose ne sont pas tou­jours spé­ciale­ment sim­ples et je n’ai pas non plus cher­ché à faire un livre jeunesse bêti­fi­ant. Le Dinosaulyre, tout en étant humoris­tique et ludique, a un aspect péd­a­gogique. Il y a des jeux pour appren­dre à con­stru­ire (avec les racines latines et grec­ques) de nou­veaux dinosaures, des fris­es chronologiques, on s’y ini­tie à la poésie autant qu’à la paléon­tolo­gie. Surtout, le lan­gage y joue un rôle très impor­tant, notam­ment les mots à ral­longe que sont les noms des dinosaures. Les enfants les adorent et ne leur font pas peur, ni les mots, ni les dinos. Un gamin est capa­ble d’apprendre « Thy­la­cos­milus atrox » comme une sorte de for­mule magique. 

Guil­laume Métay­er, Le Dinosaulyre suivi de L’É­ty­mosaure, 2025, Les Belles Let­tres, 96 pages, 11 €.

En plus, ces ani­maux ont existé avant les par­ents, les grands-par­ents, ils ont des formes et des noms pas pos­si­bles, on peut les invo­quer, les faire revenir en dis­ant leur nom et invo­quer une puis­sance supérieure, à la fois réelle et presque imag­i­naire, du fait de leur anci­en­neté dans un temps immé­mo­r­i­al. On peut dire Anatosaure, Plé­siosaure… avec le plaisir de sem­bler dire faux et pour­tant de for­muler quelque chose qui a existé et qui, de sur­croît, est un ani­mal et un ani­mal géant… C’est un peu comme la poésie. Un pas, et on entre dans « aboli bibelot d’inanité sonore » (j’ai fail­li écrire « nosaure » » ; un autre pas, et on se met à appren­dre les mots grecs qui com­posent ces mon­stres, comme des legos. …
Existe-t-il, selon vous, une « poésie pour enfants » qui dif­fère de ce que vous faites ici ? Qu’est-ce qui la dis­tingue (vocab­u­laire, rythme, jeu, simplicité) ?
Oui, tout est per­mis dans la poésie, pour les enfants ou pour les grands, et c’est très bien qu’il y ait des façons de faire dif­férentes. J’ai, pour ma part, beau­coup aimé joué sur les rimes, les change­ments de rythmes, les téle­sco­pages de lex­ique (anglais, français, argot…). Mais à la lec­ture, je crois que le livre n’est pas com­pliqué car il est, en fait, très par­lé. À lire avec un adulte sans doute mais les pre­miers échos que j’en ai m’ont rassuré !
Dans Amis devenus, le choix de mots, de silences, de titres (« le nom de l’ami(e) ») crée un cer­tain effet de prox­im­ité ou d’intimité. Com­ment évo­queriez-vous ce rap­port au lecteur ?
Je me suis beau­coup amusé à chang­er les noms des amis, à trou­ver des équiv­a­lents aux réso­nances qu’ils évo­quaient en moi. Je ne sais pas du tout si le lecteur recon­naî­tra ses pro­pres émo­tions dans ces brefs por­traits. J’imagine et espère que ce sera par­fois le cas. Il est dif­fi­cile de savoir ce qui nous touche dans sa sin­gu­lar­ité et ce qui peut gag­n­er une plus grande forme de général­ité, ce qui est partage­able dans le particulier.
La poésie que vous adressez à un pub­lic adulte, par rap­port à celle adressée aux enfants, change-t-elle votre lib­erté formelle ou vous impose-t-elle des con­traintes particulières ?
Je pra­tique égale­ment le vers comp­té et la poésie rimée pour les adultes, depuis mon pre­mier recueil, Fugues(Aumage, 2002), par­tielle­ment en vers libre et avec des échos de formes plus régulières. Mon recueil Libre jeu(Car­ac­tères, 2017), était un recueil de son­nets sur des sujets con­tem­po­rains, presque tous réguliers dans leur forme. Je viens de ter­min­er un recueil de ron­dels con­sacré au sport, un sujet qui m’intéresse aus­si – d’ailleurs il y a un match de foot­ball entre les mam­mifères et les dinosaures, « le der­by de la préhis­toire » dans le Dinosaulyre. Inverse­ment j’ai aus­si écrit des réc­its pour enfants, notam­ment autour de com­pos­i­teurs, avec mon cama­rade Karol Bef­fa. Ce n’est donc pas la ques­tion forme clas­sique / prose qui pour­rait apporter une réponse à cette ques­tion. La dif­férence réside sans doute plutôt dans le des­ti­nataire. Les poèmes du Dinosaulyre sont adressés à des enfants, réels ou imag­i­naires – réels à l’origine mais ren­dus plus abstraits, voire très dif­férents dans l’adresse fic­tive du poème (par exem­ple une fille est dev­enue un garçon !). On le voit dans les textes qui sont sou­vent des dia­logues entre un père et un enfant, en par­ti­c­uli­er le texte qui pro­pose une litanie d’hypothèses sur la dis­pari­tion des dinosaures ou encore le pre­mier poème, sur l’Iguanodon, le « like-osaure » avec son pouce tendu.
Quel a été l’effet de ce nou­veau recueil sur votre pro­pre pra­tique : a‑t-il renou­velé votre manière d’écrire, de traduire, d’interroger le langage ?
Dans le cas d’Amis devenus comme du Dinosaulyre, toutes choses égales d’ailleurs, j’ai l’impression d’ouvrir ma langue, de dépli­er des vir­tu­al­ités longtemps com­primées notam­ment par la tra­duc­tion ou l’écriture académique. Les repères formels ne sont pas de vraies « con­traintes », ce sont plutôt des bous­soles pour m’orienter dans ces ter­ri­toires nouveaux.
Quel mes­sage ou quelle émo­tion souhai­teriez-vous que le lecteur emporte d’Amis devenus ? Et avez-vous déjà des retours ?
Ce qui me plairait, c’est que les lecteurs d’Amis devenus se redis­ent à quel point, dans l’enfance, nous avons aimé les autres de manière hébétée, incré­d­ule et indis­cutable, comme ils sont et pas de manière abstraite et générale, et que ce don ne doit pas dis­paraître avec l’âge mûr. En revenant à la mémoire, je souhait­erais que les amis d’hier nous appren­nent à mieux aimer ceux d’aujourd’hui. Quant aux dinosaures, je voudrais bien que mes petits lecteurs et mes petites lec­tri­ces se met­tent, à leur tour, à jouer aux osse­lets et à jon­gler avec les mots et avec le temps. Au fond, dans les deux cas, je me place sous l’invocation de l’esprit d’enfance.

Présentation de l’auteur

Guillaume Métayer

Né à Paris en 1972, Guil­laume Métay­er est chercheur au CNRS, tra­duc­teur et poète. À côté de poèmes (notam­ment Libre jeu, Car­ac­tères, 2017, pré­face de Michel Deguy), et d’essais cri­tiques (tels que Niet­zsche et Voltaire, Flam­mar­i­on, 2011 ; ou, sur la tra­duc­tion, A comme Babel, pré­face de Marc de Lau­nay, La Rumeur libre, 2020), il traduit du hon­grois, tant les poètes et écrivains con­tem­po­rains (István Kemény, Kriszti­na Tóth…) que mod­ernes et roman­tiques (Gyu­la Krúdy, Atti­la József, Sán­dor Pető­fi…), ain­si que de l’allemand (Poèmes com­plets de Niet­zsche, Les Belles let­tres, 2019 ; Kaf­ka ; poésie con­tem­po­raine autrichi­enne) et du slovène (Aleš Šte­ger). Il est mem­bre du comité de rédac­tion des revues Po&Sie et Place de la Sor­bonne et ani­me un ate­lier d’écri­t­ure poé­tique à Sor­bonne université.

Pho­to © Gyu­la Czimbal.

Bibliographie

poésie

  • Fugues, Aumage, 2002.
  • Libre jeu, pré­face de Michel Deguy, Car­ac­tères, 2017.

essais

  • Niet­zsche et Voltaire. De la lib­erté de l’esprit et de la civil­i­sa­tion, pré­face de Marc Fumaroli, Flam­mar­i­on, 2011, Prix Émile Perreau-Saussine.
  • Ana­tole France et le nation­al­isme lit­téraire. Scep­ti­cisme et tra­di­tion, Le Félin, 2011, Prix Hen­ri de Rég­nier de l’A­cadémie française, Prix de l’es­sai de la Revue des Deux Mondes.
  • A comme Babel. Tra­duc­tion, poé­tique, pré­face de Marc de Lau­nay, La rumeur libre Édi­tions, 2020.

choix de traductions

du hongrois

  • István Kemény, Deux fois deux, Car­ac­tères, 2008, Prix Bagar­ry-Karát­­son de tra­duc­tion du hongrois.
  • Atti­la József, Ni père ni mère, Sil­lage, 2010.
  • Sán­dor Pető­fi, Nuages, Sil­lage, 2013.
  • Gyu­la Krúdy, Le Coq de Madame Cléophas, avec Paul-Vic­­tor Desar­bres, Cir­cé, 2013.
  • Kriszti­na Tóth, Code-bar­res, Gal­li­mard, “Du monde entier”, 2014.
  • Budapest 1956. La révo­lu­tion vue par les écrivains hon­grois (dir.), Le Félin, 2016.
  • János Garay, Háry János, le vétéran, pré­face de Karol Bef­fa, Le Félin, 2018.

de l’allemand

  • Franz Kaf­ka, Le Ver­dict, Sil­lage, 2011.
  • Friedrich Niet­zsche, Poèmes com­plets, Les Belles let­tres, 2019.
  • Andreas Unter­weger, Poèmes, avec Lau­rent Cas­sag­nau, Print­emps des poètes & La Tra­duc­tière, 2019.
  • Ágnes Heller, La Valeur du hasard. Ma vie, éd. G. Haupt­feld, Rivages, 2020.

du slovène

  • Aleš Šte­ger, Le Livre des choses, avec Math­ias Ram­baud, Cir­cé, 2017.

bande dessinée

  • Rav­el, un imag­i­naire musi­cal, avec Karol Bef­fa et Alek­si Cavaillez, Seuil-Del­­court, 2019.

éditions de textes & préfaces

  • Ana­tole France, Le Livre de mon ami, Rivages, 2013.
  • Bernardin de Saint-Pierre, Éloge his­torique et philosophique de mon ami, Rivages, 2014.
  • Balzac, Stahl [Het­zel], Nodi­er, Scènes de la vie privée et publique des ani­maux, Rivages, 2017.
  • Friedrich Niet­zsche, Hymne à l’amitié, traduit par N. Waquet, Rivages, 2019.

Autres lec­tures

A comme Babel

A comme Babel est un ouvrage tout à fait réjouis­sant, par la pro­fondeur de sa réflex­ion à la lib­erté rhi­zomique, qui nous mène comme son titre l’indique d’une let­tre de l’alphabet, en l’occurrence celle […]

Guillaume Métayer, Mains positives

Mains pos­i­tives  est un livre de poésie et de déli­catesse. L’auteur, Guil­laume Métay­er, est un tra­duc­teur pro­lixe et poly­glotte. On lui doit entre autres la tra­duc­tion com­plète des poèmes de Niet­zsche, du  Verdict […]

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Carole Mesrobian

Car­ole Car­cil­lo Mes­ro­bian est poète, cri­tique lit­téraire, revuiste, per­formeuse, éditrice et réal­isatrice. Elle pub­lie en 2012 Foulées désul­toires aux Edi­tions du Cygne, puis, en 2013, A Con­tre murailles aux Edi­tions du Lit­téraire, où a paru, au mois de juin 2017, Le Sur­sis en con­séquence. En 2016, La Chou­croute alsa­ci­enne paraît aux Edi­tions L’âne qui butine, et Qomme ques­tions, de et à Jean-Jacques Tachd­jian par Van­i­na Pin­ter, Car­ole Car­ci­lo Mes­ro­bian, Céline Delavaux, Jean-Pierre Duplan, Flo­rence Laly, Chris­tine Tara­nov,  aux Edi­tions La chi­enne Edith. Elle est égale­ment l’au­teure d’Aper­ture du silence (2018) et Onto­genèse des bris (2019), chez PhB Edi­tions. Cette même année 2019 paraît A part l’élan, avec Jean-Jacques Tachd­jian, aux Edi­tions La Chi­enne, et Fem mal avec Wan­da Mihuleac, aux édi­tions Tran­signum ; en 2020 dans la col­lec­tion La Diag­o­nale de l’écrivain, Agence­ment du désert, paru chez Z4 édi­tions, et Octo­bre, un recueil écrit avec Alain Bris­si­aud paru chez PhB édi­tions. nihIL, est pub­lié chez Unic­ité en 2021, et De nihi­lo nihil en jan­vi­er 2022 chez tar­mac. A paraître aux édi­tions Unic­ité, L’Ourlet des murs, en mars 2022. Elle par­ticipe aux antholo­gies Dehors (2016,Editions Janus), Appa­raître (2018, Terre à ciel) De l’hu­main pour les migrants (2018, Edi­tions Jacques Fla­mand) Esprit d’ar­bre, (2018, Edi­tions pourquoi viens-tu si tard), Le Chant du cygne, (2020, Edi­tions du cygne), Le Courage des vivants (2020, Jacques André édi­teur), Antholo­gie Dire oui (2020, Terre à ciel), Voix de femmes, antholo­gie de poésie fémi­nine con­tem­po­raine, (2020, Pli­may). Par­al­lèle­ment parais­sent des textes inédits ain­si que des cri­tiques ou entre­tiens sur les sites Recours au Poème, Le Cap­i­tal des mots, Poe­siemuz­icetc., Le Lit­téraire, le Salon Lit­téraire, Décharge, Tex­ture, Sitaud­is, De l’art helvé­tique con­tem­po­rain, Libelle, L’Atelier de l’ag­neau, Décharge, Pas­sage d’en­cres, Test n°17, Créa­tures , For­mules, Cahi­er de la rue Ven­tu­ra, Libr-cri­tique, Sitaud­is, Créa­tures, Gare Mar­itime, Chroniques du ça et là, La vie man­i­feste, Fran­copo­lis, Poésie pre­mière, L’Intranquille., le Ven­tre et l’or­eille, Point con­tem­po­rain. Elle est l’auteure de la qua­trième de cou­ver­ture des Jusqu’au cœur d’Alain Bris­si­aud, et des pré­faces de Mémoire vive des replis de Mar­i­lyne Bertonci­ni et de Femme con­serve de Bluma Finkel­stein. Auprès de Mar­i­lyne bertonci­ni elle co-dirige la revue de poésie en ligne Recours au poème depuis 2016. Elle est secré­taire générale des édi­tions Tran­signum, dirige les édi­tions Oxy­bia crées par régis Daubin, et est con­cep­trice, réal­isatrice et ani­ma­trice de l’émis­sion et pod­cast L’ire Du Dire dif­fusée sur radio Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM.

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