Claude-Henri Rocquet aux éditions Eoliennes

Par |2021-01-07T14:46:58+01:00 5 janvier 2021|Catégories : Claude-Henri Rocquet, Essais & Chroniques|

Les édi­tions Eoli­enne, sis­es à Bas­tia, ont récem­ment pub­lié trois gros vol­umes des œuvres poé­tiques com­plètes de Claude-Hen­ri Roc­quet1, que Xavier Dan­doy de Casabi­an­ca m’a fait découvrir.

Dis­paru en 2016, cet auteur né en 1933 dans les Flan­dres – racines jamais oubliées qui lui fai­saient aus­si aimer la pein­ture de Bosch, Bruegel et Van Gogh, aux­quels il con­sacra des livres — fut une ren­con­tre déter­mi­nante pour l’édi­teur corse, qui en par­le dans un touchant hom­mage pub­lié sur la revue Le Quarti­er Latin1http://www.quartierlatin.paris/?presence-de-claude-henri-rocquet :

Je n’avais qu’un peu plus de vingt ans et je venais de per­dre père et mère quand je l’ai ren­con­tré. D’une cul­ture ren­ver­sante – humiliante, même –, sa vie entière était ori­en­tée vers la créa­tion lit­téraire. Mais laque­lle ? Son espace vital, con­stru­it autour de son bureau et de ses cahiers, pro­tégés par une lourde muraille de livres, cer­taine­ment pro­tecteurs et bien­veil­lants, était sa place forte. Au sein de cet espace chargé, sa cul­ture se révélait de nature à ren­forcer la présence à la réal­ité, et notam­ment à la réal­ité de l’éphémère. De notre éphémère. Le temps est par­fois plus mince qu’une vitre.

Enseignant, cri­tique d’art, Claude-Hen­ri Roc­quet et l’au­teur d’une œuvre pro­lifique (plus de 40 livres) dont 3 ouvrages con­sacrés à Lan­za del Vas­to, auquel il vouait une grande admi­ra­tion : lycéen à Bor­deaux, sa ren­con­tre avec l’au­teur venu don­ner une con­férence fut déter­mi­nante dans son engage­ment à ses côtés, durant la guerre d’Al­gérie, « pour la paix et con­tre la tor­ture ». Il pub­liera, en 1981, des entre­tiens réu­nis dans « Les Facettes du cristal », suiv­is d’autres avec le spé­cial­iste de la préhis­toire André Leroi-Gourhan (Les Racines du Monde, 1982) , ou l’his­to­rien des reli­gions Mircea Eli­ade (L’Epreuve du labyrinthe, 2006) Le dia­logue avec ce dernier2 le con­duisit non seule­ment à réfléchir sur la nature et les méta­mor­phoses du sacré, mais le pré­para à la ren­con­tre avec l’église oth­o­doxe, au sein de laque­lle il retrou­va la foi, avec Anne Fougère, qu’il épousa selon ce rite.

entre­tien avec Claude-Hen­ri Roc­quet, ed. Le Cen­tu­ri­on, 1983, 239 p.

Du poète, mais aus­si dra­maturge et comé­di­en, notam­ment dans « Oncle Vania » au Théâtre du Nord-Ouest – mon­té par Jean-Luc Jeen­er – ou encore lau­réat du grand prix catholique de lit­téra­ture – en 2009. De l’au­teur, dans le doc­u­men­taire Le Jar­dinier de Babel, tourné en 1993, Xavier Dan­doy de Casabi­an­ca dit encore :

L’homme était en quelque sorte un arti­san con­tin­u­a­teur de la Bible, con­tem­po­raine, éter­nelle, sans cesse renou­velée comme une mer, tan­tôt déchaînée, tan­tôt d’huile, mais jamais morte. La mer de Dun-kerque, l’église des dunes. Là où il était né.
Là où, aus­si, il fût griève­ment blessé, à bord d’une embar­ca­tion qui le menait à Bruges, par une tem­pête digne de Jonas.

S’il doutait ce n’était pas de la Bible, mais par­fois, d’être allé trop loin, lui. Le Christ dans la phar­ma­cie, Noël du clou… oui mais pour­tant, voilà, le Christ pou­vait être là, de nos jours. Il la rendait vraie ou bien peut-être, plus pré­cisé­ment, il se lais­sait reli­er à Elle. Peut-être un indice sur ce thème, cher, de la trans­parence. La lumière en transparence.

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doc­u­men­taire de Xavier Dan­doy de Casabi­an­ca, Le Jar­dinier de Babel

Choix de poèmes par Xavier Dandoy de Casablanca

 

Déjà

 

Déjà le rouge a gag­né les collines

Déjà l’automne se recueille

Dieu de grâce Dieu de lumière veuille

Que je me tienne dans le feu des vignes

 

Et que je vive encore une saison

Dans la douceur de ma maison

 

 

Vil­lage

 

Le vil­lage dans la brume

Appareille déjà vers l’hiver.

Brève sera la rougeur des vignes,

Brefs ces jours d’automne où la fumée

S’élève des feux d’herbes dans la vallée.

Pré­pare-toi donc à t’éveiller la nuit

Près de ton feu qui rêve et va s’éteindre

Si ta main ne le réconforte.

C’est alors que les yeux ouverts

Sur la neige qui vac­ille à la vitre

Tu t’étonneras d’être encore.

 

 

À l’abri

 

Trou­verez-vous le chemin de la mai­son ? Ver­rez-vous sa façade ? Recon­naîtrez-vous l’arbre et le jardin ? Nous demeu­rons dans l’invisible et le vil­lage est trans­par­ent. Un buis­son d’oiseaux le couronne qu’une source à midi revêt de rosée. Ce que vous pren­drez peut-être sur le sen­tier pour une pierre stu­pide est le seuil de notre loge. Si vrai­ment vous désirez nous voir, prenez par la sylve, prenez par la sève.

 

 

Le poète quitte son jardin secret

 

Et main­tenant que nul n’aura plus soin de vous

Mes arbres et mes herbes folles

Frères et sœurs de sève et de silence

Vivez vivez tenaces con­tre le rocher

Je vous con­fie au ciel à sa pluie à ses flammes

Je vous con­fie à vous-mêmes je vous confie

Au temps et à la terre

Au loin j’écouterai dans la rumeur humaine

Votre sagesse instru­ire les étoiles

 

 

Enfance

 

L’enclume répondait à la cloche matinale

et la cloche à l’enclume répondait. On entendait

bien­tôt la plume d’un écol­i­er docile

porter le plomb d’un prob­lème insoluble.

Com­bi­en de seaux ? com­bi­en de sacs ? de brocs ?

Com­bi­en de bois­seaux et de pintes ? Combien ?

Com­bi­en de collines ? de lacs ? de pintades ?

Et com­bi­en d’entrelacs ?

Com­bi­en de temps encore me reste-t-il à vivre ?

Com­bi­en de fer, de nick­el et de cuivre ?

Sur le cahi­er la tache rouge et la blessure

de l’encre magis­trale comme un ruban de livre

de messe ou de prix

te rap­pelaient le sang qu’il faut qu’on verse

si l’ennemi brise la paix des vil­lages et des sillons

d’ici.

Com­bi­en ?

Com­bi­en de temps vous reste-t-il à vivre ?

 

 

Por­trait

 

Je suis le creux du ruisseau

Son lit rugueux de cailloux

Mais je n’en suis pas la source

Elle naît en lieu plus haut

Plus secret et plus profond.

Si je ne suis qu’ossements

De pier­raille que l’insecte

Sec et froid tra­verse, inspecte,

Ou si l’eau s’empresse et perle

Et par­le aux herbes, au merle,

C’est la loi de la saison

Non celle de ma raison.

Ma ver­tu est patience.

 

 

Avec ce dou­ble vol­ume se clôt l’édi­tion de l’œu­vre poé­tique com­plète aux édi­tions éoliennes.

Il com­prend : Tome 3 (Art poé­tique) Avant-pro­pos d’Anne Fougère ; Le mineur obstiné, pro­pos de Claude-Hen­ri Roc­quet recueil­lis par Paul Lera ; Art poé­tique – Dia­logue inter­rompu de Claude-Hen­ri Roc­quet & Daniel Cunin ; Art poé­tique : choix de textes ; Les deux inter­locu­teurs de Claude-Hen­ri Roc­quet : Paul Lera (1933–2009), Daniel Cunin / Tome 4 (Petite nébuleuse) : Petite nébuleuse ; L’arche d’enfance : Les cahiers du déluge ; Sept réc­i­ta­tions ; La mère ; Celle qui par­le ; L’enfance et la mémoire ; L’enfance de Salomon ; Sept poèmes pub­liés ici & là. Notes de l’éditeur. Bio­bib­li­ogra­phie, par A. Fougère. Claude, par X. Dan­doy de Casabi­an­ca. Post­face de l’Œuvre poé­tique com­plète, par J‑L. Jeener.

 

 

Présentation de l’auteur

Claude-Henri Rocquet

Bib­li­ogra­phie (sup­primer si inutile)

Poèmes choi­sis

Autres lec­tures

Claude-Henri Rocquet aux éditions Eoliennes

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Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021
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