Luca Ariano, Demeure de Mémoires (extraits inédits)

Par |2024-01-06T13:48:00+01:00 6 janvier 2024|Catégories : Essais & Chroniques, Luca Ariano|

Voici une poésie que j’ai plaisir à traduire et à présen­ter parce que la nos­tal­gie y est une force active : il ne s’agit pas en effet, dans l’univers poé­tique de Luca Ari­ano,  de cette atti­tude pas­sive de déplo­ration d’un passé sup­posé meilleur, mais d’une infinie ten­dresse pour les souf­frances passées, les mis­ères tues, les vio­lences cachées, que l’Histoire bal­aie, ne gar­dant que le sou­venir des Grands Evéne­ments, bons ou mau­vais, nég­ligeant la petite his­toire des hum­bles qui pour­tant la constitue. 

Luca Ari­ano, depuis ses pre­miers recueils,  rend leurs voix aux oubliés, ain­si que le titre son dernier ouvrage, La Memo­ria dei Sen­za nome – s’y meu­vent tous ces anonymes dont il incar­ne la parole, pour lesquels il trace ces sil­hou­ettes de paysans, de citadins, d’ouvriers des riz­ières, de jeunesse déclassée aux vaines espérances, de  filles vio­len­tées autant par le cap­i­tal­isme que le patriarcat…

Ses sou­venirs d’enfance tein­tés de mélan­col­ie – odeurs, musiques, gestes du quo­ti­di­en, fêtes de famille, lits défaits après l’amour – se mêlent à des bribes de sou­venirs tels que nous en avons tous, qui nous tra­versent plus qu’ils ne nous appar­ti­en­nent,  et ain­si nous unis­sent – tel air de musique mar­quant une époque, qui par­fois nous revient, un drame dont on a par­lé à la télé, la trame d’événe­ments liés aux lieux où l’on vit… tout le kaléi­do­scope de la mémoire où tout se mêle, images et mots, faisant écho à la douleur actuelle d’un monde impi­toy­able à l’humain.

Luca Ari­ano par­le depuis un lieu pré­cis, la région située près du Pô, les alen­tours de Milan, de Parme, de Bologne — mais il par­le de temps loin­tains qui sans cesse irriguent le présent : la région qu’il évoque est mar­quée depuis l’an­tiq­ui­té par des inva­sions, des guer­res de con­quête, des luttes poli­tiques .évo­quées au fil des poèmes .où se devine une iden­tité de résis­tance et d’ac­cueil à l’autre — cet autre tou­jours présent dans un jeu mobile de pronoms qui empêche l’i­den­ti­fi­ca­tion de devenir iden­ti­taire, créant un réseau de com­mu­ni­ca­tion, comme un rhi­zome … et je ne peux m’empêcher de penser que cette implan­ta­tion des textes dans une zone riz­icole a quelque chose de prédes­tiné — le riz dit “sauvage” est en effet un bon patron­age pour cette poésie humaine, de cul­ture, et de lutte.

 

introduction et traduction : Marilyne Bertoncini

Quelle mat­tine – a casa da scuola

con la feb­bre, pro­fu­ma­vano di latte

e miele, di ter­ra d’orto portata

in casa con le ciabatte.

Rumore di vapore e fer­ro da stiro

tra vec­chi film sen­za colori

e poi bici­clet­tate in campagna

con l’odore di ani­mali pri­ma del­la pioggia.

Anco­ra non le conosce­vi le nuove stagioni,

il fumo delle ciminiere bucare l’aria

e rotoli d’asfalto luci­di di afa.

Tere­sa sedu­ta su una panchi­na piange

per quel gioiel­lo ruba­to, i suoi piccoli

seg­reti vio­lati ma domani – a San Giorgio,

passeg­gian­do per le ban­car­elle il sole

asci­ugherà gli occhi e tra le mani

il pro­fu­mo di una rosa da regalare.

Per te quel giorno è sem­pre il rimbombo

di spari lon­tani dietro le colline

e il vec­chio sul viale alla stes­sa ora,

ha il volto di Par­ri e claudicante

cer­ca un filo d’ombra dietro gran­di occhiali.

Ces matins à la mai­son – pas d’école

avec la fièvre,  ils sen­taient le lait

et le miel,  la terre du jardin rapportée

à la mai­son sous les pantoufles.

Bruit de vapeur et de fer

par­mi les vieux films en noir et blanc

puis balades à vélo dans la campagne

avec l’odeur des ani­maux avant la pluie.

Tu ne con­nais­sais pas encore les nou­velles saisons,

la fumée des chem­inées qui perce l’air

et les rouleaux d’as­phalte bril­lants de touffeur.

Tere­sa est assise sur un banc et pleure

pour son bijou volé, ses petits

secrets vio­lés mais demain – à San Giorgio,

se prom­enant par­mi les étals le soleil

séchera tes yeux et entre tes mains

le par­fum d’une rose à offrir.

Pour toi, ce jour est tou­jours le grondement

de coups de feu loin­tains der­rière les collines

et le vieux sur l’av­enue au même moment,

a le vis­age de Pâris qui claudicant

cherche un fil d’ombre der­rière ses grandes lunettes.

*

L’Ada, don­na d’un altro secolo,

a qua­si novant’anni è l’ultima arzdora

che anco­ra fa la pas­ta in casa.

Moglie d’un mar­i­to dal nome garibaldino

– anti­ca tradizione romagnola,

emi­gra­to per fare le scarpe pri­ma del­la guerra;

se n’è anda­to una sera di geloni

con anco­ra il bro­do fumante.

Ammi­ra la vet­ri­na di quel pasticcere

e ritor­na bam­bi­na: babà, cannoli,

pastiera, sach­er e sfogliatelle …

ma la glicemia va tenu­ta sot­to controllo

tra scat­ole di pil­lole e ricette.

Il suo vici­no pasteggia­va a broc­coli e carote,

pomodori – ben cot­ti, insalate, omega tre

e the verde: è sbian­ca­to quan­do il dottore

gli ha dato pochi mesi per una leucemia fulminante.

Osservi quel sen­suale pas­so di jeans

ma a guardar­lo bene potrebbe essere tua figlia

e hai voglia ad aspettare quel­la telefonata

tra quei pri­mi fioc­chi d’un inver­no rinsavito.

Ada, femme d’un autre siècle,

à presque qua­tre-vingt-dix ans, est la dernière arzdora*

qui fait encore les pâtes à la maison.

Épouse d’un mari au prénom garibaldien

– anci­enne tra­di­tion romagnole,

émi­gré avant la guerre pour faire des chaussures;

il est par­ti un soir d’engelures

la soupe encore fumante.

Elle admire la vit­rine de ce pâtissier

et rede­vient enfant : babà, cannoli,

pastiera, sach­er et sfogliatella…

mais la gly­cémie doit être contrôlée

entre les piluliers et les ordonnances.

Son voisin mangeait bro­coli et carottes,

tomates – bien cuites, salades, omé­ga trois

et thé vert : il s’est décom­posé quand le médecin

lui a don­né quelques mois pour leucémie fulminante.

Tu observes la sen­su­al­ité de ces jeans qui passent

mais si tu regardes bien, ça pour­rait être ta fille

et tu as envie d’at­ten­dre ce coup de fil

dans les pre­miers flo­cons d’un hiv­er renaissant.

 

 

*ménagère – dialecte romagnole

*

Cer­to che quan­do l’Emilio iniziò

a tradurre ver­sioni dal lati­no e dal greco,

a mem­o­riz­zarsi l’at­lante storico

non immag­i­na­va cer­to di star lì a ciondolare

in atte­sa di una tele­fona­ta: si vede­va professore

in qualche Uni­ver­sità a decifrare il mistero

del­la lin­gua etr­usca, a scav­are nel Peloponneso

alla ricer­ca di nuove civiltà.

S’è alza­ta la via Emil­ia e la tua casa affonda

nel­la pol­vere però val sem­pre la pena

di vedere cupole e tor­ri struc­car­si di rosso

per le luci del­la sera.

Alla pri­ma ombra davan­ti al Tardini

quei vec­chi se la contano

su come andrà quest’an­no il nuo­vo Parma

e ogni domeni­ca c’è qualche poltronci­na vuota

per un colpo di tosse trop­po forte.

Tu c’eri quan­do Don Lean­dro e Don Lorenzo

pred­i­ca­vano in un ango­lo, te li ricor­di pregare

anche per te e non sai s’è rimas­to almeno

un po’ di mar­mo s’un muro per Faus­to e Iaio.

Quest’an­no non hai vis­to le risaie gonfiarsi

e stai anco­ra cer­can­do nel­l’or­to le tue farfalle,

le con­ti e le ricon­ti ma i col­ori non tornano.

Evidem­ment, quand Emilio a commencé

à traduire du latin et du grec,

à mémoris­er l’at­las historique

il n’imag­i­nait sûre­ment pas qu’il traîn­erait là

en attente d’un coup de fil : il se voy­ait professeur

dans une uni­ver­sité pour déchiffr­er le mystère

de la langue étrusque, fouiller dans le Péloponnèse

à la recherche de nou­velles civilisations.

La Via Emil­ia a  mon­té et ta mai­son s’enfonce

dans la pous­sière mais ça vaut tou­jours la peine

de voir des dômes et des tours se maquiller de rouge

aux lumières du soir.

Dès la pre­mière ombre devant le stade Tardini

les vieux se racontent

com­ment se déroulera le nou­veau Parme cette année

et chaque dimanche une nou­velle place vide

à cause d’une toux trop violente.

Tu y étais quand Don Lean­dro et Don Lorenzo

prêchaient dans un coin, tu les revois en train de prier

aus­si pour toi et tu ne sais pas s’il y a au moins encore

un peu de mar­bre sur un mur pour Faus­to et Iaio*.

Cette année tu n’as pas vu se gon­fler les rizières

et tu cherch­es tou­jours tes papil­lons dans le jardin,

tu les comptes et recomptes mais les couleurs n’y sont pas.

 

* Le 18 mars 1978, deux jours après l’en­lève­ment d’Al­do Moro, deux garçons de dix-huit ans sont tués à Milan, à quelques mètres du cen­tre social Leon­cav­al­lo. Il s’ag­it de Faus­to Tinel­li et Loren­zo « Iaio » Ian­nuc­ci, assas­s­inés par trois tueurs à huit coups de feu.

*

A mar­zo nel chiostro di San Giovanni

lì dove studiò fra Teofi­lo, quel giorno

c’era una strana luce e Pilàr non sapeva

che i pas­si sareb­bero sta­ti frettolosi

come un bacio inat­te­so lon­tano dall’ombra.

Accan­to al par­co si vedono le mura,

crol­late dopo l’U­nità, antiche orme di battaglie,

di eserci­ti all’asse­dio a depredare tesori.

Van­ni, uno di quei ragazzi del Trentasei,

par­ti­to per lottare nel POUM, da settant’anni

rac­con­ta di quel com­pag­no scrit­tore, quel­lo là famoso

del­la Fat­to­ria e sua nipote s’è stan­ca­ta d’ascoltarlo

e fres­ca di tat­u­ag­gio sul­la schiena con un low cost

vola ver­so le Baleari pro­fu­ma­ta di cocco.

La ragazz­i­na sa come far­si desiderare,

come strap­pare una sera in spi­ag­gia d’om­brel­loni chiusi

e bas­sa marea, e Gian­ni – a far­si la sta­gione per pagarsi

l’in­ver­no – già agli ami­ci pavoneg­gerà il suo sapore.

Lore­na ha impara­to presto che il suo nudo profilo

allo spec­chio vale oro e quei seni sono un girotondo;

pas­sano rapi­di i treni mer­ci di notte in un uni­co sobbalzo

sul cus­ci­no ma domani il tuo let­to sarà d’un cal­do silenzio.

En mars dans le cloître de San Giovanni

Là où étu­di­ait frère Teophile, ce jour-là

il y avait une lumière étrange et Pilàr ne savait pas

que tout aurait été si vite

comme un bais­er inat­ten­du sor­ti de l’ombre.

À côté du parc, on peut voir les murs,

effon­drés après l’U­ni­fi­ca­tion, trace d’anciennes batailles,

d’ar­mées assiégeantes pour piller des trésors.

Van­ni, l’un de ces garçons de 36

par­tis com­bat­tre avec le POUM*,  par­le depuis 70 ans

de ce célèbre com­pagnon-écrivain, celui

de la Ferme**,  et sa petite-fille fatiguée de l’écouter

avec un nou­veau tatouage sur le dos en vol low-cost

part vers les Baléares au par­fum de noix de coco.

La jeune femme sait com­ment se faire désirer,

com­ment arracher une soirée sur la plage aux para­sols fermés

à marée basse, et Gian­ni – qui “fait la sai­son” pour se payer

l’hiver – se fera gloire de ce qu’elle était bonne.

Lore­na a vite appris que son pro­fil nue

dans le miroir, vaut de l’or et que ses seins sont un manège ;

les trains de marchan­dis­es passent vite la nuit une seule secousse

sur l’or­eiller mais demain ton lit sera silen­cieuse­ment chaud

 

 

 

*Par­ti ouvri­er d’u­ni­fi­ca­tion marx­iste qui a com­bat­tu durant la guerre d’Espagne con­tre le franquisme

**(Ani­mals Farm – George Orwell)

Présentation de l’auteur

Luca Ariano

Nato a Mor­tara (PV) nel 1979, Luca Ari­ano vive ora a Par­ma. Ha pub­bli­ca­to la rac­col­ta di poe­sie Bagliori cre­pus­co­lari nel buionel 1999. Numerose sue poe­sie sono apparse su riv­iste, blog e siti let­ter­ari su inter­net. Col­lab­o­ra con le riv­iste «Ate­lier», «Rac­na» ed è redat­tore de «Le Voci del­la Luna». Nel 2005 è usci­ta una sua pla­que­ttene La coda del­la galas­sia(Fara) e la sua sec­on­da rac­col­ta di poe­sie Bitume d’intorno, con la pre­fazione di Gian Rug­gero Man­zoni, per le Edi­zioni del Bradipo di Lugo di Romagna. Con Enri­co Cerquigli­ni ha cura­to per Cam­pan­ot­to l’antologia Vici­no alle nubi sul­la mon­tagna crol­la­ta(2008). Nel 2009 una parte del­la sua pla­que­tte Con­trat­to a ter­mineè sta­ta pub­bli­ca­ta ne La bor­sa del vian­dantecura­ta da Chiara De Luca (Fara). Sem­pre nel 2009 ha cura­to con Luca Paci l’antologia Pro/Testo(Fara). Nel 2010 per le edi­zioni Fare­poe­sia di Pavia è usci­ta la pla­que­tte Con­trat­to a ter­minecon una nota di Francesco Marot­ta. Nel 2011 con Mar­co Baj per Officine Ultra­nove­cen­to ha pub­bli­ca­to il libro d’artista Trac­ce nel Fan­go. Sem­pre nel 2011 con Ultra­nove­cen­to all’interno del cofanet­to Mappeper un altroveha pub­bli­ca­to Tem­pi sospe­si — Temps sus­pe­sos(4 poe­sie di Luca Ari­ano, traduzione in cata­lano di Imma Puig Cuyàs e 1 Fotoli­tografia da orig­i­nale pastel­li su car­ta di Gabriel­la Di Bona) e 5 gra­di pri­ma del ritorno con Mar­ti­no Ner­iNel 2012 per le Edi­zioni d’If è usci­to il poemet­to I Resisten­ti, scrit­to con Carmine De Fal­co, tra i vinci­tori del Pre­mio Rus­so – Maz­za­cu­rati. Nel 2014 per Pros­pero Edi­tore ha pub­bli­ca­to l’e‑book La Renault di Aldo Morocon una pre­fazione di Gui­do Mat­tia Gallerani. Nel 2015 per Dot.com.Press-Le Voci del­la Luna ha dato alle stampe Ero altrove con una post­fazione di Sal­va­tore Ritrova­to e note di Ivan Fedeli e Loren­zo Mari, final­ista al Pre­mio Goz­zano 2015. Nel 2016 pres­so la Col­lana Ver­sante Ripi­do / LaRecherche.it è usci­to l’e‑book di Bitume d’intornocon una nota di Enea Rover­si. Sue poe­sie sono tradotte in francese, spag­no­lo e rumeno.

 

 

 

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Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021
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