Beverley Bie Brahic

Par |2018-02-04T13:23:27+01:00 1 octobre 2017|Catégories : Beverley Bie Brahic, Essais & Chroniques|

Auteure cana­di­enne, vivant entre Paris et Palo Alto, en Cal­i­fornie, Bev­er­ley Bie Brahic est aus­si tra­duc­trice de  Fran­cis Ponge, Yves Bon­nefoy, Hélène Cixous et Jacques Der­ri­da. Elle a reçu le prix Scott Mon­crief en 2013 pour sa tra­duc­tion : Guil­laume Apol­li­naire, The Lit­tle Auto. Son recueil de poèmes White Sheets a été sélec­tion­né en   2012 par le For­ward Prize et Hunt­ing the Boar (2016) fait par­tie des Poet­ry Book Soci­ety Rec­om­men­da­tions. Recours au Poème vous pro­pose 4 textes qui don­nent une idée de son univers à l’ironie ten­dre, mar­qué par la poésie du quo­ti­di­en et le sen­ti­ment du vide.

 

Beverley Bie Brahic, Il neige et trois autres poèmes

 

Snowing

It’s no-ing, my girl calls. Half-cupfuls
whisk across the pane.
It’s snow­ing when I look up
from my load of socks and shirts, white
wash and dark. I track flakes’ paths
across the sky, trunks
of trees, milky lichens
spilled down oaks. Lichens, moth­er said
grow where air is clean, moss on the north
side of the trees. Remem­ber that,
she said, read­ing some Grimm tale,
if ever you get lost.

Strange our cells don’t learn
war has no hap­py ends. Snow—
pal­pa­ble the hush. When I turn
the key too soon
my fright­ened child protests: Stop the murder
I haven’t got my seat belt on.

 

 

 

 

First Snow

Tonight at dusk as the hills
shy off and the flakes

start to whirl
we watch our bound­aries fade

with a sharp­er sense
of the unknown. Something

blur­ry cross­es our field
of vision and enters the stand of trees,

aspen and wild
ani­mal lope and the cold

that draws its cave of memory
like a skin around us

 

*

 

And what to say
about this moun­tain ash along the drive,
whose red berries
are glazed in frost

and hang
stunned into silence
in a ruff of
brown paper leaf?

 

*

 

Our boots tromp a path
through silence
the mag­pies watch, one

from the top of each spruce
in its quilt of snow.
Magpies—

mechan­i­cal birds,
three tin cut-outs
like vanes on the peaks of a trio

of spruce. Vio­lin, alto, wind.
Dapper
in their starched shirts

and metal­lic blue tails
they rail at us,
us or the dogs

or the untidy world at large.

 

*

 

A patch of ice
shines at the edge of house and wood.

I go out.
Polar light behind the glacial hills.
The top rail of the new fence glitters.

Snow has erased each accident.
No need

to apol­o­gize now
small crea­ture who ven­tured forth
before dawn

and left us
the small print of your tracks.

 

 

 

 

Madame Mar­tin and I

Madame Mar­tin will throw back her shut­ters at eight
one arm will scoop up sun
she will brush her hair on the stoop using a small pane
           as a mirror
cap of hair like a well-scoured pot
bob­bing a little
like the branch the goldfinch swooped off

Mon­sieur Mar­tin died last sum­mer no
last last summer
a qui­et man
who liked to do chores round the yard
spray the roses
who liked to paint his gar­den gate green
every summer
leafy leafy for­est green

She’ll rake the grav­el—he would do that—and pull some weeds
peg white sheets across the yard
like a seascape with sails
          to pull the eye deep­er in
she’ll tie an apron about her waist
fin­gers doing that brief cou­ple dance
over and under and bow to your partner

He was sick all of a sudden
he was dead
and now he’s gone
she says she thinks she hard­ly knew him. 

 

 

 

 

The Hotel Eden 

after Joseph Cornell 

Against sur­vival. Against feath­ers. Against corks-in-bot­­tles. Against the pathos of stuffed birds. Against against.

Pro­found­ly silent, the taxidermist’s shop.

“If only,” thinks the bird. If only what?

For her apri­­cot-col­ored push-up bra. The fish smell of her sex. The fab­u­lous erections.

Con­tin­gent but press on.

There’s a key to it some­where. Break the glass?

From laugh­ter to slaugh­ter the house of objects
is repossessed—table, chair, spoon, cork—the flint flakes remem­ber the knife.

Why we sleep with the light on.

 

tra­duc­tion de Mar­i­lyne Bertoncini

Il neige

Des fla­cons de neige, s’écrie ma fille. Des demi ‑tass­es
fou­et­tent la vitre.
Il neige à gros flo­cons quand je lève les yeux
de mon tas de chaus­settes et chemis­es, blanc
et couleur. Je suis la tra­jec­toire des flocons
dans le ciel, les troncs
d’ar­bres, de lai­teux lichens
répan­dus sur les chênes. Les lichens, dis­ait ma mère
poussent là où l’air est pur, et la mousse, sur le flanc
nord des arbres. Rap­pelle-toi cela,
dis­­ait-elle, en lisant un con­te de Grimm,
si jamais tu es perdue.

C’est étrange comme nos cel­lules n’ap­pren­nent pas
que la guerre ne finit jamais bien. La neige
silence qu’on touche. Quand je tourne
la clé trop vite
apeurée elle proteste : Arrête le menteur
Je n’ai pas mis ma ceinture.

 

 

 

 

Première Neige 1poème inspiré par “La Grande neige” d’Yves Bonnefoy

Ce soir au cré­pus­cule quand les collines
se dérobent et les flocons

com­men­cent à tournoyer
nous regar­dons s’ef­fac­er nos frontières

avec une per­cep­tion plus vive
de l’in­con­nu. Quelque chose

de trou­ble tra­verse notre champ
de vision et pénètre l’an­gle des arbres,

Trem­bles et bêtes
sauvages s’enfuient et le froid

qui tire sa cav­erne de la mémoire
comme une peau autour de nous

 

*

 

Et que dire
du sor­bier le long de l’allée
dont les baies rouges
sont lus­trées de givre

et pen­dent
dans un silence sidéré
au coeur d’une collerette
de feuilles de papi­er brun?

 

*

 

Nos bottes se fraient un chemin
à tra­vers le silence
les pies obser­vent, une

au som­met de chaque épicéa
dans sa cou­ette de neige.
Les pies—

des oiseaux mécaniques,
trois sil­hou­ettes de fer-blanc
comme des girou­ettes à la pointe d’un trio

d’épicéas. Vio­lons, alto, vent.
Élégantes
dans leur chemise amidonnée

et leur queue bleu métallique
elles nous invectivent,
nous ou les chiens

où ce monde nég­ligé en général.

 

*

 

Une plaque de glace
brille à l’an­gle de la mai­son et du bois.

Je sors.
Lumière polaire der­rière les collines glaciales.
Le haut de la nou­velle clô­ture scintille.

La neige a effacé chaque détail.
Plus besoin

de t’ex­cuser
petit créa­ture par­tie à l’aventure
avant l’aube

nous lais­sant
l’empreinte légère de tes traces.

 

 

 

 

Madame Mar­tin et moi

Madame Mar­tin ouvri­ra ses volets à huit heures
un bras pren­dra le soleil
elle brossera ses cheveux sur le per­ron et un petit carreau 
           servi­ra de miroir
casque de cheveux en mar­mite bien décapée
se bal­ançant un peu
comme la branche à peine quit­tée par le chardonneret

Mon­sieur Mar­tin est mort l’été dernier non
l’été avant l’été dernier
un homme tranquille
qui aimait bricol­er dans le jardin
arroser les roses
qui aimait pein­dre en vert la porte de son jardin
chaque été
un vert forêt bien dense

Elle râtellera le gravier —lui le fai­sait — et arrachera quelques mau­vais­es herbes
éten­dra des draps blancs dans le jardin
comme un paysage marin avec voiles
           pour capter le regard plus loin vers la profondeur
elle nouera un tabli­er autour de sa taille
ses doigts dansant briève­ment en couple
par-dessus par-dessous et saluez votre partenaire

Il était tombé malade brutalement
il était mort
et main­tenant il est parti
elle dit qu’elle pense l’avoir à peine connu.

 

 

 

 

L’Hô­tel Eden

d’après Joseph Cornell

Con­tre la survie. Con­tre les plumes. Con­tre les bou­chons de liège.
Con­tre le pathos des oiseaux empail­lés. Con­tre contre.

Pro­fondé­ment silen­cieuse, la bou­tique du taxidermiste.

“Si seule­ment”, pense l’oiseau. Si seule­ment quoi?

Pour son sou­­tien-gorge à bal­con­net couleur abri­cot. L’odeur de pois­son de son sexe.
Les fab­uleuses érections.

Acci­den­telles mais il faut persévérer.
Il y a une clé quelque part. Bris­er la vitre?

De rire en crime la mai­son des objets
Est saisie —table, chaise, cuiller, bouchon—l’éclat de silex se sou­vient du couteau.

C’est pourquoi nous dor­mons la lumière allumée.

 

Présentation de l’auteur

Beverley Bie Brahic

Bev­er­ley Bie Brahic’s col­lec­tion, White Sheets, was short­list­ed for the 2012 For­ward Prize; Hunt­ing the Boar (2016) is a Poet­ry Book Soci­ety Rec­om­men­da­tion, and her trans­la­tion, Guil­laume Apol­li­naire, The Lit­tle Auto, won the 2013 Scott Mon­crieff Prize.

She has also trans­lat­ed Fran­cis Ponge, Yves Bon­nefoy, Hélène Cixous and Jacques Der­ri­da. A Cana­di­an, she lives in Paris and Palo Alto, California.

© Pho­to Michel Brahic

Autres lec­tures

image_pdfimage_print

Notes[+]

image_pdfimage_print
mm

Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021
Aller en haut