Il existe des liens sub­tils – d’im­prévis­i­bles cor­re­spon­dances sen­sorielles et affec­tives, nées d’un hasard des plus objec­tifs — entre cer­taines lec­tures et les ambiances sonores ou visuelles qui les accom­pa­g­nent. Ain­si de ces Tra­mon­ti d’Angèle Paoli, aux édi­tions Hen­ry, lus en com­pag­nie des Musikalis­che Exe­quien, (Obsèques musi­cales) d’Hein­rich Schütz, dans la ver­sion de La Chapelle Royale, dirigée par Philippe Her­reweghe (Har­mo­nia Mun­di, 1987). Jamais le petit for­mat, et la cou­ver­ture noire et bril­lante de la col­lec­tion « La Main aux Poètes » ne m’ont sem­blé plus appro­priés qu’à ce texte, au titre mélan­col­ique, dans la pénom­bre du cré­pus­cule où je l’ai découvert.

Trip­tyque, le recueil s’ou­vre sur des « Soleils Anciens » — soleils des sou­venirs… Là, « un enfant lance ses balles / dans les ocelles de couleur / iri­sa­tions nervures / sans attente d’autres formes / sinon celles que lui con­fie / le soleil ». Temps de l’en­nui des étés qui s’étirent, vacance fon­da­trice où se for­ment des rêves « insol­ubles » — aux­quels on décou­vre, ensuite, qu’on n’abor­de jamais… Cet enfant est comme Ari­ane, au début du labyrinthe de la vie : « offert » / ouvert au monde, et tel qu’on le re-voit, alors que « ça crisse ça gémit ça grince /sur les cordes nouées du soir / infi­ni désar­roi de notes retenues / à mi-chemin » : dans les deuils, les aban­dons, les trahisons dont se tisse la vie ; à cette lisière cré­pus­cu­laire, où l’on ne peut s’empêcher d’en­ten­dre en écho ces mots de Dante, dans la forêt obscure où Vir­gile le guide : « nel mez­zo del cam­min di nos­tra vita ».

Conçu comme une lente médi­ta­tion, le recueil se lit – se lie — au rythme sou­ple d’une marche. Ni joyeuse, ni funèbre, même si les défunts y tien­nent une grande place — mais toute empreinte de la réflex­ion pro­pre aux grands espaces, aux paysages noc­turnes, et aux étapes ultimes de la vie, à cette heure où l’on vit autant avec les morts que les vivants : aube ou cré­pus­cule, seuil inter­mé­di­aire et insai­siss­able, pas­sage que redou­ble le mou­ve­ment de marche omniprésent. C’est une ode à ces clartés aux « éclats de paille » qui claque­nt comme le vent, aux lumières décli­nantes des couchants élé­giaques et nos­tal­giques, « eldo­ra­do de couleurs / vert mor­doré silence » dans lesquels on perçoit l’é­coule­ment du temps — car il est vrai qu’« Il y a du temps / dans la lumière du soir » (p.90) . Dans le ciel de ces couchants appa­rais­sent des grèves, par-delà les nuages qui « tis­sent leur camp du drap d’or / sur des rives incon­nues / qui n’ex­is­tent que / dans (ma) mémoire » (p.96).

Ces mirages sus­ci­tent des textes — par­fois courts con­cen­trés de sen­sa­tions (autant que des haïkus) — ten­dus vers ces rives pro­pre­ment utopiques, dans l’uchronie sans cesse recréée de la poésie, mêlant épo­ques vécues et mythiques, dans une per­ma­nente et créa­tive osmose entre réminis­cences lit­téraires et pic­turales. On entre dans ce paysage agreste et bucol­ique, tout comme dans un tableau de Poussin, ou une églogue vir­gili­enne. On y a croisé sans sur­prise Ari­ad­nê (peut-être échap­pée des Feuil­lets de la Mino­tau­re, du même auteur chez Courlevour), mais aus­si des sirènes alan­guies, con­tem­plant des chas­seurs menant l’hal­lali, dans l’or et le sang, les couleurs d’é­caille, les ocelles d’une lumière tou­jours changeante sur une mer couleur de gemme, par­mi les « raisins niel­lés d’or » de quelque Dyon­isos, et les aspho­dèles, « doigts repliés / sur le som­meil » comme dans le domaine d’Hadès… cette fleur emblé­ma­tique, « plante du salut » n’est-elle pas d’ailleurs de « tous les bons pas­sages. Entre ciel et terre, terre et tombe, sai­son et sai­son. Veille et som­meil aus­si (…) » ain­si que nous le dit l’au­teur dans les pages de Terre de Femmes, revue numérique qu’elle ani­me .(http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2004/12/lasphodle_plant.html )

Avant toute lec­ture, la con­so­nance ital­i­enne du titre, et l’at­mo­sphère onirique et médi­ta­tive des poèmes, con­vo­quent la douloureuse mélan­col­ie de la poésie roman­tique — I Sepol­cri d’U­go Fos­co­lo, le lyrisme méta­physique de Gia­co­mo Leop­ar­di… Pour­tant, par le biais d’une cita­tion de Paul Black­burn, on com­prend qu’est présente aus­si la mod­erne poésie Nord-Améri­caine, celle des Black Moun­tain Poets et de la Beat Généra­tion (le poème The Aspho­dele de William Car­los Williams, fig­ure d’ailleurs au som­maire de la revue )– et l’on sent mieux encore com­bi­en le phrasé, si libre et musi­cal, d’Angèle Paoli, est né d’avoir été dit avec le souf­fle de sa marche. Qu’on l’imag­ine, par­courant ses mon­tagnes et ses rivages cors­es, et le fil des poèmes se déroule, haché dans le vent, comme le souf­fle qu’on reprend :

 

Tourterelle dans les tamaris
le tor­rent s’aveugle

sous la pierre

et ton dos nu
de chair blanche qu’étrille
le soleil

élytres sèch­es de la peau
agaves brûlées d’épines
dures

 

Le verbe d’Angèle Paoli, extrême­ment pré­cieux, est pour­tant vibrant, et sans affé­terie. Il touche le lecteur au pro­fond de l’âme, s’y enfonçant, comme une écharde, telle celle qui sert de titre à la troisième par­tie, « Sous la peau, comme une écharde ». Sous l’ap­par­ente sim­plic­ité des choses décrites, (paysages par­cou­rus, mais aus­si sen­su­al­ité d’un par­fum de fenouil, d’une daube qui mijote dans des odeurs d’a­grumes douces…) les fig­ures de style, tou­jours jus­ti­fiées, sont aus­si rares que recher­chées : c’est par néces­sité interne, dans ce texte porté par « les mots vertèbres / dressés en treil­lis-gril­lage / autour de ta forme éphémère », que se mul­ti­plient oxy­mores – l’é­ter­nité bien­faisante de l’in­stant – métaphores inven­tives — la douceur cryste-marine du soir » allitéra­tions — « l’in­dif­férence cisèle / une absence à soi-même / comme par­le un désert » sur­prenants hypal­lages « les vach­es crépusculaires/ médi­tent sur la crête » — dis­crète présence du lex­ique corse, à tra­vers l’élan silen­cieux du filan­ciu (fau­con crécrelle), ou rim­bal­di­enne anaphore (il y a, struc­turant le poème éponyme), soulig­nant, s’il le fal­lait, un lien sub­til avec Les Illu­mi­na­tions

Le style d’Angèle Paoli, si per­son­nel et pro­fondé­ment baroque – comme on par­le d’une per­le dont la forme irrégulière, ouvre à toutes les rêver­ies — se nour­rit de toute sa cul­ture, pour servir un art poé­tique fait de rup­tures ( mar­quées aus­si par les espace­ments au sein des vers, les con­struc­tions ellip­tiques) et de savantes con­struc­tions : Com­ment ne pas citer par exem­ple la forme qua­si-con­tra­pun­tique et de ces vers :

 

« Ari­ad­nê per­due dans tes pierres 

(…)

aucune tessère de lierre
ne tresse pour toi sa liane » (p.19)

 

tout comme la per­fec­tion de cer­tains « bibelots sonores », pro­fondé­ment mal­lar­méens, et telle­ment sur­réal­istes, tels ce paysage décrit d’avion, tout en allitérations :

 

Genève lac Léman
lémurien endormi

enlové sur ses rives
veille

-qui suis-je pour voler
à l’en­vers du temps -» 

 

ou ce sonore por­trait d’in­secte à la rime toute visuelle : 

 

un dytique joyeux
ondoy­ant acrobate 

ges­tic­ule pattes en X

 

On notera aus­si le choix du vers impair au rythme indé­cis, par­fait sup­port à ce miroite­ment spec­tral de l’heure explorée, dans une poésie incan­ta­toire, où les for­mules se répé­tent, creu­sant tou­jours davan­tage le pro­pos, les inter­ro­ga­tions à jamais sans réponse. 

Si la marche est, à tout point de vue ici, principe d’écri­t­ure – marche à rebours « à la ren­con­tre des sources », le tra­vail du poète est aus­si lecture/ligature dans le « tra­mail des mots » (et la cul­ture de l’au­teur nous amène à penser aux filets ten­dus par des pêcheurs, dans le poème vespéral d’Eu­ge­nio Mon­tale,  I Mor­ti : « attorno alcuno appende ai rami cedui reti dilun­gan­ti… », aux­quels se pren­nent d’éper­dues galinelles.) Pièges des sou­venirs, ils tis­sent ici le lumineux linceul de la défunte évo­quée avec un réal­isme déchi­rant, « présente aux astres le corps absent / il ne reste qu’une étole / elle me fait une houp­pelande » . Ce tra­vail de Péné­lope tente de resser­rer aus­si les liens de fil­i­a­tion, les liens amoureux, inter­rogés au fil du temps qui s’é­coule, et qui efface… 

 

Je couds mes fils
avec mes mots

pour retenir l’instant-lumière

 

Par ce tra­vail des mots, Angèle Paoli nous pro­pose de (re)trouver, pas à pas, avec elle, l’a­paise­ment final, con­tem­platif – et mélan­col­ique – de « cet autre silence / le grand silence blanc / de l’éc­ume // Là-bas. » : délec­ta­tion de l’âme, sans morosité, plus sen­suelle que mys­tique, dans ce livre d’un sus­pens désiré, dans le silence de ces soirs, avant « la voix funeste  (qui) annonce / les désas­tres d’un lende­main / qui hurle de douleur» . Ce petit ouvrage, qu’on tient au creux de la main comme un livre d’heures, résonne, mod­erne « Con­so­la­tion – de poésie », dans le soli­taire silence du lecteur. 

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Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021