tra­duc­tion Eliz­a­beth Brunazzi
et Mar­i­lyne Bertoncini

 

 

CLEAN FOR GENE1

 

 

Il y avait une belle jeune actrice nom­mée Ced­er­ing Fox qui habitait au n.7 de l’im­meu­ble, dans la rue où, trente ou quar­ante ans aupar­a­vant, W.H. Auden entre autres avait vécu. Elle avait une voiture, ce qui au “Vil­lage”, à l’époque, était déjà extra­or­di­naire, mais ce qui était vrai­ment excep­tion­nel, c’est qu’elle était pro­prié­taire d’une place pour gar­er cette voiture dans un ter­rain vague de l’autre côté de la rue, où se trou­vaient quelques voitures, dont les pro­prié­taires étaient, je pense rich­es, puis­sants, ou bien intro­duits. Je n’ai jamais su à laque­lle de ces trois caté­gories elle apparte­nait. Bien sûr, elle était aus­si très belle. 

 

Vers le début ou le milieu des années qua­tre-vingts (je peux met­tre une date unique­ment parce qu’à l’époque de ces évène­ments, nous avons élar­gi l’e­space en ouvrant la célèbre arche qui don­nait sur la deux­ième salle. Nous avons aus­si fait con­stru­ire une cui­sine rudi­men­taire et creusé la moitié de l’e­space qui est devenu l’ar­rière-salle. Nous n’avions rien envis­agé alors comme instal­la­tion au sous-sol. Nous avions pra­tiqué une petite niche sous le trot­toir pour servir de bureau, mais nous n’avions même pas com­mencé à traiter le prob­lème de la mon­tagne de détri­tus amon­celés au sous-sol pen­dant les quar­ante ans d’oc­cu­pa­tion de Ken­ny et Helen, les ex-pro­prié­taires du mag­a­sin d’an­tiq­ui­tés qui était là, avant que l’ac­cu­mu­la­tion aveu­gle, sous le règne de Dan­ny, ait dégénéré en bazar. Nos spec­ta­cles avaient main­tenant lieu dans la pièce con­tiguë, ce qui rendait plus calme la salle de devant et per­me­t­tait même d’éventuels dîn­ers mod­estes, pendant qu’on com­met­tait poésie, musique ou ven­tril­o­quie de l’autre côté de l’arche. 

 

 

Un jour Ced­er­ing s’est présentée. “Je crois com­pren­dre que vous organ­isez par­fois des soirées de lec­ture poé­tique. Ma mère est poète. Serait-il pos­si­ble qu’elle lise sa poésie ici? Qu’est-ce que vous en pensez? 

- Bien, je ne suis pas très for­mal­iste. Alors pourquoi pas, elle pour­rait pass­er me voir. 

- Elle habite à Amagansett.

- Est-ce qu’elle vient en ville?

- De temps en temps, oui.”

- Alors la prochaine fois pourquoi pas? Je vous invite à l’amen­er ici.” 

 

Quelques semaines plus tard une femme d’un cer­tain âge, très glam­our; est entrée au café :

Je m’ap­pelle Siv Ced­er­ing. Ma fille m’a pro­posé de pass­er vous voir.

Et voilà l’o­rig­ine de cette Cedering. 

 

Elle par­lait avec un léger accent qui me parais­sait scan­di­nave. En fait elle était sué­doise mais elle avait habité à New York assez longtemps pour bien se débrouiller en anglais, etavoir acquis une cer­taine répu­ta­tion comme auteur de poésie pour enfants. Elle m’a offert l’un de ses livres, un élé­gant recueil imprimé en car­ac­tères blancs sur papi­er bleu. 

Ce que j’aimerais surtout c’est avoir l’oc­ca­sion de lire ma poésie devant — com­ment dirais-je — un pub­lic d’adultes.

Nous avons bavardé aimable­ment de la poésie en général, du statut de la poésie con­tem­po­raine que je con­nais­sais très peu, et en par­ti­c­uli­er de la poésie con­tem­po­raine améri­caine dont je ne con­nais­sais presque rien.“Vous savez,” ai-je dit enfin, “nor­male­ment j’in­vite deux poètes à lire au pro­gramme de la même soirée. Si je vous invite, est-ce qu’il y a quelqu’un avec qui vous aimeriez lire? Quelqu’un avec qui vous ayez tou­jours rêvé de lire? Vous et…?

- Et alors,” a‑t-elle répon­du sans hési­ta­tion, “pourquoi pas Eugène McCarthy et moi-même?”

- Eugene McCarthy? Est-ce qu’on par­le de la même per­son­ne? Eugène McCarthy le sénateur?

- Oui, c’est bien lui. Il a beau­coup pub­lié, vous savez. Il a fait paraître six recueils”.

 

 

J’ai été, pour le moins, étonné. Depuis mon arrivée en Amérique 16 ou 17 ans aupar­a­vant, Eugène McCarthy2 était l’un des rares hommes poli­tiques chez qui j’avais observé à la fois charme et courage. Issu du mou­ve­ment Ouvri­er-Fer­mi­er-Démoc­rate de l’é­tat du Min­neso­ta, il avait un com­porte­ment de patricien, de gen­tle­man, allié à une espèce de pop­ulisme et l’ensem­ble sem­blait l’in­car­na­tion même de sa région d’o­rig­ine. A la fin de l’an­née 1967, au comble de la guerre du Viet­nam, il avait eu le courage, au sein de son pro­pre par­ti, de rivalis­er avec John­son pour la nom­i­na­tion à la can­di­da­ture démoc­rate prési­den­tielle, et la grâce de pouss­er des légions d’é­tu­di­ants uni­ver­si­taires à se faire couper leurs longs cheveux de hip­pie, jeter leurs habits en hail­lons, et s’ha­biller cor­recte­ment pour par­ticiper à la cam­pagne pour l’élec­tion de Gene. Ils ont été si nom­breux à frap­per aux portes dans le New Hamp­shire, le pre­mier état à vot­er dans les élec­tions pri­maires de la prési­den­tielle, qu’il a fail­li emporter la vic­toire sur John­son avec une marge très étroite. 

Quelques mois plus tard, John­son, gag­nant en 1964 avec une majorité plus grande qu’ aucun président de l’his­toire américaine, s’é­tait retiré Par la suite Bob­by Kennedy était entré dans la bataille, et puis et puis et puis…une année tumultueuse, 1968. Bob­by Kennedy assas­s­iné juste après sa vic­toire à l’élec­tion pri­maire démoc­rate en Cal­i­fornie. Mar­tin Luther King assas­s­iné, Hubert Humphery, vice-prési­dent sous John­son, et con­frère de McCarthy dans le Min­neso­ta, empor­tant la nom­i­na­tion à la présiden­tielle pour per­dre ensuite face à Nixon, à la honte de tous. Et puis, bien sûr, ce fut le tour de McGov­ern, une can­di­da­ture encore plus désas­treuse qua­tre ans plus tard, quand ce dernier n’avait gagné qu’un seul état sur cinquante — le Mass­a­chu­setts — événement qui per­mit à Nixon un deuxième man­dat avant l’ef­fon­drement total de son admin­is­tra­tion lors du scan­dale du Water­gate. Et McCarthy, en Don Qui­chotte, se présen­tant comme can­di­dat présiden­tiel indépen­dant tous les qua­tre ans.

 

- Pour­tant il n’habite pas à New York, n’est-ce pas? 

- Non, il habite en Virginie.

- Bien, il n’y aucune pos­si­bil­ité qu’on puisse lui pay­er le voy­age en avion. Le mieux qu’on puisse faire c’est de lui offrir juste le dîner. 

- Aucun souci. Il viendra.

Quelle his­toire déli­cieuse fig­u­rait-elle der­rière sa réponse, me suis-je demandé… mais je ne lui ai pas posé de question.

 

Alors, on s’est mis d’ac­cord. Siv Ced­er­ing et Eugene McCarthy allaient lire leur poésie devant les adultes le même soir. Et nous évi­te­ri­ons le plus pos­si­ble d’en faire de la pub­lic­ité de peur d’at­tir­er des mil­liers d’ad­mi­ra­teurs alors ardents et bien mis, qui désor­mais ne sont plus jeunes, et qui auraient encom­bré la rue.

Bien sûr, le bruit a cou­ru. Nous avons décidé que l’u­nique espace où nous pour­rions présen­ter cette per­for­mance était bien au sous-sol. Nous avons com­mandé la livrai­son d’un grand bac. Charles et moi, ain­si que divers por­teurs, plongeurs et danseurs de cla­que­ttes, avons remon­té inlass­able­ment l’escalier du sous-sol, trans­porté des tonnes de débris, pour les faire pass­er par la trappe, et les jeter au mon­stre qui attendait là.

Cette opéra­tion nous a pris des jours et des jours. Des trucs étaient empilés sur une telle hau­teur qu’a­vant qu’on les dégage, nous ne savions ni com­bi­en de tuyaux couraient au pla­fond, ni que d’énormes con­duits d’é­gouts bor­daient les deux côtés de notre étroit pas­sage. Bien des années plus tard nous avons con­stru­it au-dessus des égouts des ban­quettes plutôt élégantes, enfin, évidem­ment, si vous ignoriez ce qui était en-dessous et sur lequel vous vous étiez assis. Mais à ce moment‑là, il s’agis­sait d’un futur inimag­in­able. Entre-temps nous étions con­tents de décou­vrir des fonds en béton rel­a­tive­ment sta­bles, des murs de briques grêlées mais dont nous avons pu mas­quer pro­vi­soire­ment les défauts grâce à une couche rapi­de de pein­ture blanche, des vit­res brisées et portes con­damnées qui com­mu­ni­quaient avec une ruelle extérieure, et que nous avons peintes aus­si . Bien sûr la pein­ture fut presque instan­tanément diluée par l’eau qui dégouli­nait le long des murs. La seule instal­la­tion que nous n’avons pu ni déguis­er ni enlever fut un grand évier indus­triel qui gar­gouil­lait folle­ment. Les gar­gouille­ment ne prove­naient qu’en par­tie des robi­nets anciens que nous avons pu fer­mer. C’était plutôt cet évier ser­vant de bassin de drainage de l’eau sale qui coulait de mul­ti­ples tuyaux. Pour­tant, ce qui fai­sait une sorte de con­tre­point char­mant, c’é­tait que cet évi­er dégorgeait des effluves chaque fois qu’il pleu­vait et que les égouts de la ruelle der­rière se bouchaient. L’en­droit où les poètes auraient à lire leurs poèmes était à cõté de cet évi­er. Nous avons espéré qu’il ne pleu­vrait pas ce soir‑là.

J’ai apporté mon ampli pour gui­tare le plus fidèle et un micro dont nous nous servions pour les per­for­mances à haute voix à l’étage et j’ai installé une ral­longe à l’éclairage soli­taire. J’ai apporté deux lam­pes avec clips et je les ai fixées aux tuyaux ver­ti­caux. Ensuite nous avons apporté tous les sièges pli­ants que nous avons pu rassem­bler, peut-être cinquante au total. Nous avons estimé qu’il y aurait suff­isam­ment de place pour vingt-cinq per­son­nes de plus mais qui resteraient debout. Voilà une salle de per­for­mance digne d’un président.

 

 

Les poèmes qu’ils ont lu, je ne m’en rap­pelle plus. Il me sem­ble que Siv a lu en pre­mier. Je suis cer­tain que j’avais des soucis sur l’or­dre des lec­tures: bien des audi­teurs seraient par­tis si McCarthy était passé le pre­mier. Je ne crois pas que j’aie osé faire une pause du tout pen­dant toute la soirée. L’en­sorcèlement du moment, l’an­tic­i­pa­tion, l’im­prob­a­bilité aboslue de tout le pro­jet ont milité pour que nous avan­cions, tout simplement. 

McCarthy, grand, élégant, incon­gru en com­plet et cra­vate impec­ca­bles, resté debout à côté de l’évier gar­gouil­lant, a lu ses vers grands, élégants et impec­ca­bles, et chaque mot a pris le large, et chaque mot a trouvé sa destination.

Les lec­tures ter­minées, nous avons dîné à qua­tre — Siv, Ced­er­ing, McCarthy et moi‑même — auprès de la cheminée dans la petite salle du fond. Nous avons com­mandé le repas de la liste de plats sur notre menu réduit. Enfin McCarthy (je ne crois pas avoir osé pronon­cer son prénom) s’est tourné vers moi et il a dit: 

- Com­ment est-ce que vous le faites?

- Je suis désolé. Excusez-moi. Com­ment est-ce que je fais quoi?

- Com­ment est-ce que vous cal­culez la quan­tité de pro­vi­sions à com­man­der pour la restauration?

- Eh bien, en général, je laisse ces décisions aux chefs. 

- Vous savez, j’ai un ami qui a ouvert une pen­sion il y a pas mal de temps. Il n’est pas arrivé à faire ce cal­cul. Et il n’é­tait ques­tion que des oeufs, n’est-ce pas? Il a été obligé de fermer.

- Oh !

- Peut-être avez-vous enten­du par­ler de lui. 

- Qui?

- George McGovern. 

- George McGovern?

 

George McGov­ern, vous vous en sou­venez peut-être, avait été vain­queur aux élec­tions dans le Massachusetts !

 

Eugene McCarthy ne s’est pas engagé dans l’in­dus­trie hôtelière , pour­tant il a con­tinué à se présen­ter comme can­di­dat à la présidence américaine tous les qua­tre ans jusqu’en 1992. 

Siv Ced­er­ing est ren­trée à Amagansett. 

Ced­er­ing Fox a déménagé à Hol­ly­wood pour con­fron­ter sa beauté aux rich­es, puis­sants et bien introduits.

 

J’ai hérité de sa place de stationnement.

 

 

———————————–

1 - d’autres réc­its, vidéos…  sur Cor­nelia Street Café sont à lire en suiv­ant les liens indiqués pour nos lecteurs anglophones 

 VARIOUS CAFÉ STORIES on our web­site STORIES : http://corneliastreetcafe.com/stories.html

 THE MINISTER SPEAKS INTERVIEW 

http://gearpatrol.com/2015/11/13/conversation-robin-hirsch-owner-nycs-intellectual-artists-cafe/  

http://www.wbgo.org/internal/mediaplayer/?podcastID=7285&type=wolper

 

2 — Eugene Joseph « Gene » McCarthy, né à Watkins (Min­neso­ta) le 29 mars 1916 et mort à Wash­ing­ton, D.C. le 10 décem­bre 2005, est un homme poli­tique améri­cain qui est resté longtemps mem­bre du Con­grès des États-Unis : il a siégé à la Cham­bre des représen­tants de 1949 à 1959 puis au Sénat de 1959 à 1971.

 

 

 

image_pdfimage_print
mm

Marilyne Bertoncini

Biogra­phie Enseignante, poète et tra­duc­trice (français, ital­ien), codi­rec­trice de la revue numérique Recours au Poème, à laque­lle elle par­ticipe depuis 2012, mem­bre du comité de rédac­tion de la revue Phoenix, col­lab­o­ra­trice des revues Poésie/Première et la revue ital­i­enne Le Ortiche, où elle tient une rubrique, “Musarder“, con­sacrée aux femmes invis­i­bil­isées de la lit­téra­ture, elle, ani­me à Nice des ren­con­tres lit­téraires men­su­elles con­sacrées à la poésie, Les Jeud­is des mots dont elle tient le site jeudidesmots.com. Tit­u­laire d’un doc­tor­at sur l’oeu­vre de Jean Giono, autrice d’une thèse, La Ruse d’I­sis, de la Femme dans l’oeu­vre de Jean Giono, a été mem­bre du comité de rédac­tion de la revue lit­téraire RSH “Revue des Sci­ences Humaines”, Uni­ver­sité de Lille III, et pub­lié de nom­breux essais et arti­cles dans divers­es revues uni­ver­si­taires et lit­téraires français­es et inter­na­tionales : Amer­i­can Book Review, (New-York), Lit­téra­tures (Uni­ver­sité de Toulouse), Bul­letin Jean Giono, Recherch­es, Cahiers Péd­a­gogiques… mais aus­si Europe, Arpa, La Cause Lit­téraire… Un temps vice-prési­dente de l’association I Fioret­ti, chargée de la pro­mo­tion des man­i­fes­ta­tions cul­turelles de la Rési­dence d’écrivains du Monastère de Saorge, (Alpes-Mar­itimes), a mon­té des spec­ta­cles poé­tiques avec la classe de jazz du con­ser­va­toire et la mairie de Men­ton dans le cadre du Print­emps des Poètes, invité dans ses class­es de nom­breux auteurs et édi­teurs (Bar­ry Wal­len­stein, Michael Glück…), organ­isé des ate­liers de cal­ligra­phie et d’écriture (travaux pub­liés dans Poet­ry in Per­for­mance NYC Uni­ver­si­ty) , Ses poèmes (dont cer­tains ont été traduits et pub­liés dans une dizaine de langues) en recueils ou dans des antholo­gies se trou­vent aus­si en ligne et dans divers­es revues, et elle a elle-même traduit et présen­té des auteurs du monde entier. Par­al­lèle­ment à l’écri­t­ure, elle s’in­téresse à la pho­togra­phie, et col­la­bore avec des artistes, plas­ti­ciens et musi­ciens. Site : Minotaur/A, http://minotaura.unblog.fr * pub­li­ca­tions récentes : Son Corps d’om­bre, avec des col­lages de Ghis­laine Lejard, éd. Zin­zo­line, mai 2021 La Noyée d’On­a­gawa, éd. Jacques André, févri­er 2020 (1er prix Quai en poésie, 2021) Sable, pho­tos et gravures de Wan­da Mihuleac, éd. Bilingue français-alle­mand par Eva-Maria Berg, éd. Tran­signum, mars 2019 (NISIP, édi­tion bilingue français-roumain, tra­duc­tion de Sonia Elvire­anu, éd. Ars Lon­ga, 2019) Memo­ria viva delle pieghe, ed. bilingue, trad. de l’autrice, ed. PVST. Mars 2019 (pre­mio A.S.A.S 2021 — asso­ci­azione sicil­iana arte e scien­za) Mémoire vive des replis, texte et pho­tos de l’auteure, éd. Pourquoi viens-tu si tard – novem­bre 2018 L’Anneau de Chill­i­da, Ate­lier du Grand Tétras, mars 2018 (man­u­scrit lau­réat du Prix Lit­téraire Naji Naa­man 2017) Le Silence tinte comme l’angélus d’un vil­lage englouti, éd. Imprévues, mars 2017 La Dernière Oeu­vre de Phidias, suivi de L’In­ven­tion de l’ab­sence, Jacques André édi­teur, mars 2017. Aeonde, éd. La Porte, mars 2017 La dernière œuvre de Phidias – 453ème Encres vives, avril 2016 Labyrinthe des Nuits, suite poé­tique – Recours au Poème édi­teurs, mars 2015 Ouvrages col­lec­tifs — Antolo­gia Par­ma, Omag­gio in ver­si, Bertoni ed. 2021 — Mains, avec Chris­tine Durif-Bruck­ert, Daniel Rég­nier-Roux et les pho­tos de Pas­cal Durif, éd. du Petit Véhicule, juin 2021 — “Re-Cer­vo”, in Trans­es, ouvrage col­lec­tif sous la direc­tion de Chris­tine Durif-Bruck­ert, éd. Clas­siques Gar­nier, 2021 -Je dis désirS, textes rassem­blés par Mar­i­lyne Bertonci­ni et Franck Berthoux, éd. Pourquoi viens-tu si tard ? Mars 2021 — Voix de femmes, éd. Pli­may, 2020 — Le Courage des vivants, antholo­gie, Jacques André édi­teur, mars 2020 — Sidér­er le silence, antholo­gie sur l’exil – édi­tions Hen­ry, 5 novem­bre 2018 — L’Esprit des arbres, édi­tions « Pourquoi viens-tu si tard » — à paraître, novem­bre 2018 — L’eau entre nos doigts, Antholo­gie sur l’eau, édi­tions Hen­ry, mai 2018 — Trans-Tzara-Dada – L’Homme Approx­i­matif , 2016 — Antholo­gie du haiku en France, sous la direc­tion de Jean Antoni­ni, édi­tions Aleas, Lyon, 2003 Tra­duc­tions de recueils de poésie — Aujour­d’hui j’embrasse un arbre, de Gio­van­na Iorio, éd. Imprévues, juil­let 2021 — Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, éd. Jacques André , avril 2021 — Un Instant d’é­ter­nité, Nel­lo Spazio d’un istante, Anne-Marie Zuc­chel­li (tra­duc­tion en ital­ien) éd ; PVST, octo­bre 2020 — Labir­in­to delle Not­ti (ined­i­to — nom­iné au Con­cor­so Nazionale Luciano Ser­ra, Ital­ie, sep­tem­bre 2019) — Tony’s blues, de Bar­ry Wal­len­stein, avec des gravures d’Hélène Baut­tista, éd. Pourquoi viens-tu si tard ?, mars 2020 — Instan­ta­nés, d‘Eva-Maria Berg, traduit avec l’auteure, édi­tions Imprévues, 2018 — Ennu­age-moi, a bilin­gual col­lec­tion , de Car­ol Jenk­ins, tra­duc­tion Mar­i­lyne Bertonci­ni, Riv­er road Poet­ry Series, 2016 — Ear­ly in the Morn­ing, Tôt le matin, de Peter Boyle, Mar­i­lyne Bertonci­ni & alii. Recours au Poème édi­tions, 2015 — Livre des sept vies, Ming Di, Recours au Poème édi­tions, 2015 — His­toire de Famille, Ming Di, édi­tions Tran­signum, avec des illus­tra­tions de Wan­da Mihuleac, juin 2015 — Rain­bow Snake, Ser­pent Arc-en-ciel, de Mar­tin Har­ri­son Recours au Poème édi­tions, 2015 — Secan­je Svile, Mémoire de Soie, de Tan­ja Kragu­je­vic, édi­tion trilingue, Beograd 2015 — Tony’s Blues de Bar­ry Wal­len­stein, Recours au Poème édi­tions, 2014 Livres d’artistes (extraits) La Petite Rose de rien, avec les pein­tures d’Isol­de Wavrin, « Bande d’artiste », Ger­main Roesch ed. Aeonde, livre unique de Mari­no Ros­set­ti, 2018 Æncre de Chine, in col­lec­tion Livres Ardois­es de Wan­da Mihuleac, 2016 Pen­sées d’Eury­dice, avec les dessins de Pierre Rosin : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-pierre-rosin/ Île, livre pau­vre avec un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Pae­sine, poème , sur un col­lage de Ghis­laine Lejard (2016) Villes en chantier, Livre unique par Anne Poupard (2015) A Fleur d’é­tang, livre-objet avec Brigitte Marcer­ou (2015) Genèse du lan­gage, livre unique, avec Brigitte Marcer­ou (2015) Dae­mon Fail­ure deliv­ery, Livre d’artiste, avec les burins de Dominique Crog­nier, artiste graveuse d’Amiens – 2013. Col­lab­o­ra­tions artis­tiques visuelles ou sonores (extraits) — Damna­tion Memo­ri­ae, la Damna­tion de l’ou­bli, lec­ture-per­for­mance mise en musique par Damien Char­ron, présen­tée pour la pre­mière fois le 6 mars 2020 avec le sax­o­phon­iste David di Bet­ta, à l’am­bas­sade de Roumanie, à Paris. — Sable, per­for­mance, avec Wan­da Mihuleac, 2019 Galerie Racine, Paris et galerie Depar­dieu, Nice. — L’En­vers de la Riv­iera mis en musique par le com­pos­i­teur Man­soor Mani Hos­sei­ni, pour FESTRAD, fes­ti­val Fran­co-anglais de poésie juin 2016 : « The Far Side of the Riv­er » — Per­for­mance chan­tée et dan­sée Sodade au print­emps des poètes Vil­la 111 à Ivry : sur un poème de Mar­i­lyne Bertonci­ni, « L’homme approx­i­matif », décor voile peint et dess­iné, 6 x3 m par Emi­ly Wal­ck­er : L’Envers de la Riv­iera mis en image par la vidéaste Clé­mence Pogu – Festrad juin 2016 sous le titre « Proche Ban­lieue» Là où trem­blent encore des ombres d’un vert ten­dre – Toile sonore de Sophie Bras­sard : http://www.toilesonore.com/#!marilyne-bertoncini/uknyf La Rouille du temps, poèmes et tableaux tex­tiles de Bérénice Mollet(2015) – en par­tie pub­liés sur la revue Ce qui reste : http://www.cequireste.fr/marilyne-bertoncini-berenice-mollet/ Pré­faces Appel du large par Rome Deguer­gue, chez Alcy­one – 2016 Erra­tiques, d’ Angèle Casano­va, éd. Pourquoi viens-tu si tard, sep­tem­bre 2018 L’esprit des arbres, antholo­gie, éd. Pourquoi viens-tu si tard, novem­bre 2018 Chant de plein ciel, antholo­gie de poésie québé­coise, PVST et Recours au Poème, 2019 Une brèche dans l’eau, d’E­va-Maria Berg, éd. PVST, 2020 Soleil hési­tant, de Gili Haimovich, ed Jacques André, 2021 Un Souf­fle de vie, de Clau­dine Ross, ed. Pro­lé­gomènes, 2021