Le poète Daniele Beghè, que nous avons publié dès son premier recueil, Galateo dell’abbandono (Manuel de l’abandon) vient de disparaître — victime d’une “longue maladie” qui a interrompu avec autant de brutalité que de cruauté un parcours ascensionnel et lumineux comme le passage d’une comète : son oeuvre, produite sur une dizaine d’années seulement (grand lecteur de poésie, il s’était mis tard à l’écriture, à la suite d’un accident qui l’avait longuement immobilisé) de 2015 à 2025, laisse un impact très fort sur les poètes qui l’ont lu et connu, très largement au-delà de Parme, sa ville natale, qu’il n’a jamais quittée, et à laquelle il apportait son ouverture d’esprit, son regard aiguisé — tendre et ironique — pour décrire le monde tel qu’il est, tel qu’il déchire et panse. Par lui, j’ai rencontré le groupe des poètes qui forment ce qu’on peut appeler L’Officina poetica de Parme — des poètes ouverts à tant de chemins poétiques et solidaires, comme il l’était lui-même : il ne manquait jamais de m’envoyer poèmes et livres de jeunes poètes qu’il estimait et soutenait. C’est l’une d’entre eux, Silvia Patrizio, qui a écrit pour nous tous, amis et lecteurs, l’émouvant adieu que j’ai traduit et que je vous livre, avec un extrait de son dernier livre, Chicane.
Quand Chicane est sorti, Daniele m’a écrit ces quelques lignes de dédicace. Nous savions déjà pour la tumeur mais il tenait si fort à nous léguer, à tous, ses mots. Il me répétait qu’il n’avait pas beaucoup de temps, qu’il devait y arriver… Il s’y est consacré avec détermination, émerveillé et reconnaissant envers toutes les personnes qui ont cru en lui. Et en me faisant l’honneur de m’impliquer dans un acte créatif si intime et, en fait, tellement chargé de passages compliqués. Par exemple, la lettre h… Rien à faire, il l’oubliait toujours. Il me disait qu’elle était surévaluée… J’ai réalisé que le génie et la grammaire ne font pas forcément bon ménage.
Dans cette dédicace, il y a tout de lui : son regard ironique, sa légèreté profonde, le respect des choix de chacun d’entre nous, qu’il n’a jamais vécu de façon superficielle — combien de fois avons-nous parlé du fait que je sois végétarienne, de la philosophie et de son rapport inébranlable à la poésie, de ma passion pour le bouddhisme ancien. Il m’a donné l’un des livres les plus incisifs et définitifs sur le sujet : Le bouddhisme pour les moutons. Je le recommande à tout le monde.
À un moment donné de notre amitié, il est devenu Hermès, le messager des livres. Il passait à la Mondadori, chez Mimmo, pour récupérer les livres que j’avais commandés, il les lisait avant de me les donner, et bien sûr il les annotait copieusement … J’ai payé un tas de livres à un prix majoré : il ajoutait au reçu les frais de collecte, de livraison et d’édition critique effectuée par lui.
C’est / le marché hideux.2
Mais il me parlait aussi beaucoup de lui, des Brioschi Boys, des voyages à vélo, de l’amitié, de la « légèreté critique » — celle qui sait voir, du luxe de la pensée dont il faut toujours prendre soin…
Il y a, intimement mêlée dans cette dernière phrase si pleine de joie, la profonde gratitude qu’il avait pour la vie et qui ne l’a jamais abandonné. Daniele est resté en vie jusqu’à la fin…
Je crois que, s’il le pouvait, il aimerait dire à nous tous qui l’avons accompagné et à toutes les personnes qui nous ont soutenus, même sans le connaître :
MES AMIS, C’EST POUR TOUT, GRAND MERCI
Silvia

Choix de poèmes
… Quand les choses ne sont pas simples, elles ne sont pas claires, exiger la clarté, la simplification à tout prix, est une solution de facilité, et cette exigence même contraint les discours à devenir génériques, c’est-à-dire mensongers. Au contraire, l’effort de tenter de penser et de s’exprimer avec la plus grande précision possible justement face aux choses les plus complexes est la seule attitude honnête et utile.
[Italo Calvino — Une pierre au-dessus. [Discours sur la littérature et la société]
Un célèbre dicton zen nous avertit : « Avant de pratiquer le zen, les montagnes me semblaient des montagnes, et les rivières des rivières. Depuis que je pratique le zen, je constate que les rivières ne sont plus des rivières et que les montagnes ne sont plus des montagnes. Mais depuis que j’ai atteint l’illumination, les montagnes redeviennent des montagnes et les rivières redeviennent des rivières. »
Il n’est certainement pas fait mention de pratiques zen dans les pages de Chicane3, le dernier livre de Daniele Beghè publié par Avagliano Poesia (2024), ni d’une recherche superficielle de spiritualité : l’architecte, éventuellement, semble plutôt jouer à mélanger les cartes qu’à rétablir l’harmonie de l’ensemble. Ce qui surprend dans le regard de Beghè, c’est son intérêt pour les « histoires minimales», « petits épisodes de survie » apparemment marginaux tant qu’ils ne sont pas vivifiés par les projecteurs de ses vers. Ce qui frappe l’attention, ce sont tous les « visages de vies déplacées / à réorienter », les personnages secondaires qui habitent une vie et « deviennent mères, rivages, exemples » pour « chacun de nous dans nos diverses postures ».
Voici donc, que les mots du dicton zen me semblent pouvoir donner une direction à notre regard de lecteurs : ils nous enseignent cette obliquité de vision qui nous permet de saisir ce qui a toujours été sous nos yeux mais que les obstacles d’une vie quotidienne trop rapide, dévorante, relèguent à l’éloignement approximatif de l’indifférence, sinon de la mystification. Cette attention, qui trace une en mesure de capturer et de restituer en haut relief même la plus insignifiante « habitude de bord de route ».
Dans le paradoxe des embouteillages, des « errances lunatiques », des « allées et venues / des escalators » dans lesquels, dès le premier Rettilineo, nous sommes jetés, résonne une immobilité temporelle et spatiale qui semble briser le tourbillon disharmonieux de la vie urbaine. Ainsi le « bras tournant d’une grue », la « roue dentée » qui « tourne / sur l’horloge de l’ancienne tour », tous les espaces de coexistence dans lesquels « le flux reprend sa régularité » mais « plus lentement », deviennent des métaphores d’un regard plus conscient et les chicanes prennent la forme de « lieux réels et métaphoriques » qui « imposent la lenteur », comme l’observe à juste titre Daniela Marcheschi dans sa préface. Si ralentir est le verbe de la poésie, dans les pages de Beghè, la nécessité d’aller à contre-courant devient une stratégie pour défendre la dignité humaine elle-même, dépassée par l’injustice bouleversante du consumérisme et du capitalisme effrénés. C’est dans ces territoires de résistance, où l’œil désenchanté du poète peut s’attarder encore plus méticuleusement dans la description de l’instant, que s’ouvre tout grand l’univers entier, à partir du détail qui s’écroule.
Le monde semble ainsi divisé entre ceux qui persistent à regarder ailleurs, restant complices d’un système saturé et saturant, et ceux qui, au contraire, tentent de voir, cherchant « une brèche dans le mur du système » pour ne pas finir écrasés par lui, préservant avec ténacité le sens éthique du soin. Liberté et soin délimitent une dimension ouverte dans laquelle le poète, mais on pourrait élargir la considération à l’humanité tout entière, parvient à assumer, avec délicatesse et ironie, l’angoisse qui nous unit, comme un sac à dos qui « pèse sur les épaules » et auquel nous ne pouvons échapper « peu importe combien nous allongeons la foulée ». L’enchantement profane de l’écriture est déclaré par le poète mais la valeur salvatrice du mot devient « aide », dans une formule sécularisée d’autant plus efficace qu’elle est vide de superstructures : « Je veux rebattre les cartes pour un jour, soustraire un jour au mouvement rectiligne du temps, forger une chicane avec mon esprit ».
Dans cette intention de résistance, la frontière entre le dévouement aux détails et la recherche personnelle devient plus mince : nous nous retrouvons dans la maison même qui nous a donné naissance, nous interrogeant sur « le sens de ce transit », reconstruisant l’archéologie domestique qui a creusé notre existence, nous équipant de « bottes en caoutchouc pour la gadoue », même si parfois nous claudicons : « Je ne peux pas / traverser la blessure indemne, / si cette blessure est partout ». De même, la frontière entre poésie et prose s’effondre, juxtaposée très naturellement, comme un montage «en retard / sur la poésie», et toujours dans l’incertitude de savoir si « ce que vous écrivez est de la poésie ». Dans la précision si attentive aux glissements de terrain et aux affaissements, l’espace est préservé pour l’imagination et le lecteur est laissé libre de construire images sur images : « quiconque observe / pourra imaginer le désastre / d’un incendie ou un système / de voiles, sortant / de ces deux gemmes préservées.”
Les vers de Chicane nous demandent présence et exploration, configurant un parcours dans lequel l’harmonie instable de l’ensemble peut devenir « nostalgie » au sens étymologique : la douleur d’un voyage et ses possibles déraillements capables de se transformer, si le regard s’aiguise, en autant d’épiphanies d’une autre façon de vivre et de coexister, conscients que « nous sommes tous autodidactes dans cette traversée ». La nostalgie comme promesse de symétrie « que la poésie tente de reconstruire dans le bref transit que chacun de nous doit effectuer dans le « voisinage cosmique » sans la consolation d’un ordre qui nous est préalablement et toujours prévu », pour citer les belles paroles de Pelliti dans l’introduction de Rosette.
Je ne sais pas d’où provient l’écriture de Beghè, peut-être d’un « caillot de crème caramel / qui prend forme » ou d’un « caillot de mémoire » qui, comme une fractale, s’étend pour inclure le passé, le présent et le futur, entrelaçant une complexité de couches pour ensuite revenir « se disperser en milliers d’intersections disloquées ». Mais quand je pense à Chicane, je ne pense pas à des lignes droites, à des kilomètres parcourus par des moteurs rugissants, à des courses contre la montre : je pense à ce banc qui, telle une « bête calme », regarde le monde se dérouler avec une curieuse incrédulité, avant de nous accompagner « fraternellement jusqu’au virage ».
Silvia Patrizio
21 gen 25. Transitiamumani: Daniele Beghé “Chicane”. Radio Poetanza.
Choix de textes extraits du recueil Chicane
Dettatura del sangue
Sono versi scritti sotto dettatura
del sangue. Il lupo infierisce,
non sottilizza, si prende pure
gli studenti in alternanza. È
il mercato bruttezza, che lo stato
silente, impotente, connivente,
autorizza. Imbianca le pareti
con la calce il capitalismo. È magra,
annichilita, la memoria dei caduti.
Dictée de sang
Ces vers sont écrits sous la dictée
du sang. Le loup s’acharne,
sans marchander, il prend aussi
les étudiants en alternance. C’est
le marché hideux, que l’État
silencieux, impuissant, complice,
autorise. Il blanchit les murs
de la chaux du capitalisme. Bien mince,
anéanti, le souvenir des morts.
Vento da nord
Il vento che arriva da nord,
s’intrufola nella zona pedonale,
fa tremare a terra le ramaglie
potate, la falda del cappotto
striminzita fa svolazzi fra le foglie
marce. Rotolando le cartacce,
sul camminamento di pietra nera,
mi precedono. La palpebra meccanica
sulla porta a specchio inquadra
e l’ovatta dell’atrio ingurgita.
L’ascensore di vetro esegue.
Colleghi al distributore, altri
al telefono, qualcuno alza
gli occhi
dalla call, la mano in un gesto
di saluto. Mi siedo al mio posto, è tardi
per tornare indietro, apro il file
cerco di far entrare tutte le formule
nel foglio di calcolo
Vent du nord
Le vent venu du nord,
se faufile dans la zone piétonne,
fait frissonner à terre les branches
élaguées, le rabat du manteau
étriqué, flotte avec les feuilles
décomposées. Un tourbillon de papiers,
sur la passerelle de pierre noire,
me précède. La paupière mécanique
sur la porte miroir repère
et le molleton de l’entrée engloutit.
L’ascenseur en verre exécute.
Des collègues au distributeur, d’autres
au téléphone, quelqu’un lève
les yeux
de l’appel, la main dans un geste
de salut. Je m’assieds à ma place, il est tard
pour revenir en arrière, j’ouvre le dossier
J’essaie de faire entrer toutes les équations
dans la feuille de calcul
Chicane
Sul lungo rettifilo il tachimetro
continua a salire insieme alla tachicardia
del pilota. Il motore scarica
a terra tutta la riserva di potenza,
in quel punto preciso del circuito
basterebbe un cane senza guinzaglio
o un sasso sull’asfalto a buttare
fuori strada un asso del motore.
In quel punto interviene il progettista
– entità enzimatica, relè del circuito mentale –
a disegnare esse in serie, curve
strette di raggio, in contro direzione
Chicane
Sur la longue ligne droite, le compteur
continue de monter avec la tachycardie
du pilote. Le moteur décharge
à terre toute la puissance en réserve
en ce point précis du circuit
il suffirait d’un chien sans laisse
ou d’un gravier sur l’asphalte pour sortir
de la route un as du moteur.
C’est alors qu’intervient le concepteur
– entité enzymatique, relais du circuit mental –
pour dessiner des esses en série, des courbes
en épingle, dans la direction opposée
L.I.F.O. (Last in first out)4
all’età di undici anni, il giorno prima di essere cresimato, andò ad abitare dall’altra parte della città, in una stradina che termina contro la ferrovia. Fino all’età di trent’anni, quando le banalità della vita lo indussero a cambiare città, almeno tre volte al giorno la segnaletica verticale gli ricordò la sua condizione di abitante in una strada chiusa. I casi della vita vollero che anche la sua nuova abitazione, seppure ad oltre cento chilometri di distanza, si trovasse in una strada chiusa. Da allora per altri trent’anni il medesimo segnale lo aspettò al rientro. Alla fine si affezionò tanto ai vicoli ciechi che ne costruì uno su misura, portatile, e lo posizionò proprio dietro la fronte, protetto dalla scatola cranica.
L.I.F.O. (Dernier entré, premier sorti)
à l’âge de onze ans, la veille de sa confirmation, il alla vivre de l’autre côté de la ville, dans une petite rue aboutissant contre la voie ferrée. Jusqu’à l’âge de trente ans, quand les banalités de la vie l’obligèrent à changer de ville, au moins trois fois par jour les panneaux verticaux lui rappellèrent sa condition d’habitant d’une rue fermée. Le destin a voulu que sa nouvelle maison elle-même, bien qu’à à plus de cent kilomètres de distance, se trouve dans une rue sans issue. Dès lors, pendant trente ans encore, le même signal l’attendit à son retour. Finalement, il s’affectionna tellement aux impasses qu’il s’en fabriqua une sur mesure, transportable, et il la plaça juste derrière son front, protégé par sa boîte crânienne.
Notes
- la citation est la réécriture fantaisiste de deux vers de la deuxième strophe de la poésie de Leopardi “A Silvia”
Io gli studi leggiadri
Talor lasciando e le sudate carte,
Ove il tempo mio primo
E di me si spendea la miglior parte,
D’in su i veroni del paterno ostello
Porgea gli orecchi al suon della tua voce,
Ed alla man veloce
Che percorrea la faticosa tela.
2. La citation tirée de Chicane.. p. 10 se réfère de façon parodique à la reprise par la presse italienne de la réplique d’Humphrey Bogart, à la fin du film Deadline-USA ( Bas-les-masques – 1952) « That’s the press, baby. The press! And there’s nothing you can do about it. Nothing!” sous la forme « E il mercato, bellezza » — jeu de miroir de l’intertextualité moqueuse typique du style de Daniele Beghè. (note de la traductrice).
3. chicane – Difficulté, incident qu’on suscite dans un procès pour embrouiller l’affaire (chicaner). Querelle, contestation où l’on est de mauvaise foi. Une chicane est un dispositif installé sur une voie de circulation pour produire une série de virages artificiels. Elle est peut-être confondue avec l’écluse, un aménagement de sécurité créant un alternat de circulation.
4. La méthode LIFO est utilisée en comptabilité analytique pour la gestion des stocks et l’inventaire (domaine professionnel du poète Daniele Beghè)
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- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (3) - 30 septembre 2014
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- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (2). Géraldine Monk présentée par Steven J. Fowler et traduite par Marilyne Bertoncini - 16 juin 2014
- Un regard sur la poésie anglaise actuelle (1) - 9 mai 2014